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AELP: La 1ère phase aboutira début 2022 (ASEA)

Casablanca, 25/11/2021 (MAP) – La première phase du projet d’intégration des Bourses africaines AELP (African Exchanges linkage Project) devrait être terminée début de l’année prochaine, en avril ou mai 2022, a annoncé, mercredi soir à Casablanca, le président de l’Association des Bourses africaines (ASEA), Edoh Kossi Amenounve.

“Nous avons identifié la fragmentation de nos Bourses comme l’un des freins au développement des marchés des capitaux sur le Continent. Nous avons donc décidé de trouver un moyen de faire parler nos Bourses”, a expliqué M. Amenounve lors d’un point de presse tenu à l’issue de la 1ère journée de la 24ème édition de la conférence annuelle de l’African Securities Exchanges Association (ASEA).

“Nous avons conscience qu’il y a un certain nombre de points de différences qui ne favorisent pas cette intégration, mais néanmoins nous avons décidé de la faire en trois phases”, a-t-il poursuivi.

Ainsi, la première phase (accès sponsorisé) qui est la plus simple de ce projet auquel participe activement le Maroc, consiste à permettre à un courtier local d’accéder à un autre marché étranger en faisant appel à un courtier localement, a précisé M. Amenounve.

“Aujourd’hui, arriver déjà à cette phase avec les 7 bourses participantes à la phase pilote de notre projet, serait une grande avancée”, a-t-il ajouté.

Pour la 2ème phase, la plus difficile à achever, elle consiste à harmoniser les règles d’agréments des acteurs de manière à pouvoir transiger sur toutes les bourses africaines, a relevé le président de l’ASEA.

Et d’ajouter: “Un courtier agréé au Maroc, par exemple, peut directement transiger à la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) sans passer par un courtier local. Cela suppose que les autorités de régulations puissent harmoniser les règles d’admission des courtiers et faire en sorte qu’il y ait une reconnaissance mutuelle de l’agrément”.

En ce qui concerne la troisième phase, considérée comme la plus achevée, il serait possible à un émetteur de lancer une introduction en Bourse (IPO) sur l’ensemble du continent. Cela nécessitera des travaux encore plus approfondis et l’implication des banques centrales des autorités des marchés, a fait observer M. Amenounve.

Abritée par la Bourse de Casablanca, cette édition se tient, en format virtuel, sous le thème “les marchés financiers, moteurs essentiels de l’émergence de l’Afrique”. Cette conférence ambitionne de fournir des réponses à de multiples questions stratégiques relatives au développement des marchés financiers africains en particulier et à la croissance économique du continent en général.

En ligne avec les objectifs stratégiques de l’ASEA, la conférence met l’accent sur le rôle des marchés des capitaux et les bourses africaines en matière d’accélération de la reprise économique post-covid le financement des gouvernements et des projets d’infrastructures en Afrique.

Il s’agit également d’explorer la contribution des marchés des capitaux, en termes d’appui financier aux entreprises, la mobilisation des capitaux indispensables pour le développement des petites et moyennes entreprises (PME), l’accompagnement des transformations structurelles, l’intégration économique africaine et la promotion de l’innovation et l’inclusion financière.

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