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Affaires: Nécessité de démocratiser l’accès à la commande publique

Casablanca – Démocratiser la participation à la commande publique s’avère nécessaire pour améliorer le climat des affaires au Maroc, a estimé l’économiste, spécialisé dans l’évaluation des politiques publiques, Mehdi El Fakir.

La question de la commande publique doit être traitée en tant que levier stratégique de développement économique et social, avec une approche globale couvrant l’ensemble des maillons de la chaine de valeur, a souligné M. El Fakir, à l’occasion de l’adoption, mercredi, de la politique nationale de l’environnement des affaires (PNEA) couvrant la période allant de 2021 à 2025.

Il a, à cet effet, fait savoir que cette politique, représente incontestablement un des principaux déterminants de l’activité économique du pays estimant, dans ce sens, qu’il faudra “la démocratiser”, notamment à travers des incitations d’ordre qualitatif, tel que les labels.

Il a, en outre indiqué, que cette politique, adoptée par le Comité national de l’Environnement des Affaires (CNEA), confirme avant tout, le choix du Royaume en matière de politiques économiques, notamment en matière d’ouverture sur les partenaires étrangers et également l’internationalisation des différentes opérations économiques.

De l’avis de M. El Fakir, le renforcement de la coopération entre l’ensemble des parties prenantes relevant des secteurs public et privé et la suppression des barrières à l’accès pour soutenir la croissance de l’économie nationale, demeurent cruciaux, en vue de réussir cette politique nationale.

Et de soutenir qu’une opérationnalisation intégrée du digital s’impose dans ce sens, notamment à travers l’accélération de la digitalisation des administrations au service du citoyen et l’amélioration de la gouvernance et la souveraineté du secteur numérique pour une meilleure performance de l’environnement des affaires.

Selon M. El Fakir, libérer le potentiel de croissance du pays passe avant tout par une amélioration et un assainissement de l’environnement des affaires et la mise en place d’instances de régulation publiques afin de fixer les règles du jeu devant régir le bon fonctionnement de l’économie de marché pour éviter tous types d’abus.

C’est, dans ce sens, qu’il a rappelé que les petites et moyennes entreprises (PME) représentent 95% du tissu économique national, d’où la nécessité de comprendre les enjeux et opportunités qui dessinent leur avenir et par ricochet, contribuer au renforcement du climat des affaires dans le pays.

Il a, par ailleurs, fait observer que les efforts consentis dans ce sens, doivent être poursuivis jusqu’au bout, pour que les retombées économiques et sociales des réformes associées au développement du climat des affaires soient plus perceptibles.

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