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Entreprises: Nécessité d’accélérer la digitalisation (expert)

Casablanca  – Les entreprises marocaines devraient accélérer davantage leur digitalisation et ce, dans une logique intelligente à même de simplifier les procédures et processus, a indiqué, jeudi, Yassine Benkerroum, expert-comptable, commissaire aux comptes et responsable de la commission fiscale à la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) Rabat-Salé-Kenitra.

Intervenant lors d’un webinaire initiée par la Chambre de commerce britannique pour le Maroc (BritCham) sous le thème “défaillance des entreprises face à la crise: bilan, perspectives & leviers d’actions”, M. Benkerroum a insisté sur l’impératif de simplifier le business model marocain. L’entreprise doit également être dans une logique de veille internationale pour suivre les évolutions au jour le jour, a-t-il ajouté.

Cette rencontre virtuelle a été aussi l’occasion pour le président du Centre marocain de la gouvernance et du management, Youssef Guerraoui Filali, de souligner que certaines entreprises marocaines ont pu tirer de la croissance en pleine crise liée à la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19), notant que des firmes ont carrément doubler leurs chiffres d’affaires durant cette période.

“Des entreprises qui opéraient dans la distribution des produits alimentaires, des produits cosmétiques, la consommation maison et dans les technologies de l’information (IT) ont pu fructifier leurs chiffres d’affaires”, a-t-il dit, notant que les entreprises opérant dans le tourisme, l’industrie, le textile et les services ont, en revanche, été profondément touchées par la crise sanitaire.

Ces entreprises ont été incapables de financer abruptement leurs dépenses et avaient des problèmes au niveau du cycle d’exploitation, a rappelé M. Guerraoui Filali. “Si aujourd’hui on a un nombre de défaillances très élevé et des entrepreneurs qui ont des difficultés financières, c’est à cause des délais de paiement”, a-t-il relevé.

Pour sa part, Nabil Adel, directeur du groupe de la recherche en géopolitique et géo-économie, consultant pour le gouvernement a indiqué qu’un pays fort économiquement est celui qui profite plus que les autres pays des cycles économiques positifs.

Il a, dans ce sens, noté qu’une entreprise bien organisée résiste naturellement mieux aux effets du cycle qu’une entreprise qui ne l’est pas, estimant que le facteur macro-économique agit directement sur la défaillance de l’entreprise.

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