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Gouvernement: une pléthore d’économistes pour le Maroc de demain

Par Samia Boufous

Rabat – L’architecture du nouveau gouvernement, que SM le Roi Mohammed VI a nommé jeudi, se veut inédite et se distingue par de solides profils économistes qui seront appelées à gérer la nouvelle génération de réformes structurelles engagées par le Maroc pour réussir la transformation de l’économie nationale.

L’exécutif, qui, en plus de faire la part belle aux juristes de formation, a en effet misé sur une pléthore de profils purement économistes, dotés de parcours riches et variés pour déclencher une véritable dynamique économique systémique, mobilisant l’ensemble des acteurs de la société.

Ainsi, le nouveau Chef de gouvernement, Aziz Akhannouch, a décroché en 1986 un MBA (Master of business administration) en marketing.

Cette discipline, vouée à l’économie de marché, va sans nul doute orienter M. Akhannouch à faire de la transformation de l’économie marocaine un véritable levier de développement, à un moment où tous les regards sont tournés vers la relance économique pour la période post-crise.

Pour sa part, Nadia Fettah Alaoui hérite du ministère de l’Économie et des finances, après avoir marqué de son empreinte le ministère du Tourisme, de l’artisanat, du transport aérien et de l’économie sociale et solidaire dans l’ancien gouvernement.

Un signe fort de la diversité voulue par le nouvel exécutif ! Pour la première fois dans l’histoire du Maroc, qu’une femme occupe le poste d’Argentière du Royaume.

Également économiste de formation, cette diplômée de HEC Paris en 1994 a fait ses débuts dans la société d’audit Arthur Andersen, avant de créer en 2000 à Casablanca sa société de capital-investissement baptisée Maroc Invest Finances Group et rejoindre en 2005, CNIA Assurance, rachetée alors par le Groupe Saham où elle occupera divers postes de responsabilité.

Éprise de politique, cette experte en assurance qui entend faire sa place plus que jamais au sein du gouvernement et dont le nom a traversé le continent africain dans le domaine de la finance, sera sans nul doute amenée à jongler entre la poursuite de la mise en place des chantiers structurants initiés par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et la remise sur les rails d’une économie en convalescence fragilisée par la pandémie.

Place à Nizar Baraka qui occupe désormais le département de l’Équipement et de l’Eau dans la nouvelle composition du gouvernement. Titulaire d’un doctorat en Sciences économiques, il possède toutes les qualités requises pour réussir dans sa nouvelle fonction.

Ce vétéran en politique fait à nouveau son entrée au gouvernement après un peu moins de 3 ans après avoir quitté la présidence du Conseil économique social et environnemental (CESE) en décembre 2018.

Très à l’aise avec les sujets économiques et grand adepte du patriotisme économique, M. Baraka ne peut que contribuer de façon efficace à une relance responsable de l’économie marocaine à la lumière des objectifs ambitieux arrêtés dans le cadre du nouveau modèle de développement.

Pour sa part, le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Younes Sekkouri, il est titulaire d’un doctorat en management stratégique de l’Institut supérieur de commerce et d’administration des entreprises (ISCAE), d’un Executive doctorat de l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées et d’un MBA de l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées.

Chargé de mission au ministère de l’Intérieur et membre de la commission des Finances à la première Chambre, ce féru des stratégies veillera à la réalisation d’une inclusion économique efficace.

De même, Faouzi Lakjaa, dont le parcours académique ne relève pas forcément de l’économie, se veut un profil important dans ce domaine au regard de son expérience de longues années en la matière.

Avec un parcours sans faute, commencé, il y a plusieurs années, comme inspecteur au ministère des finances, M. Lakjaa a été directeur du Budget à l’âge de 40 ans à peine, soit une première dans l’histoire de l’institution.

En plus de gérer les budgets de la défense nationale, de l’Intérieur et des Affaires étrangères ce patron du football marocain a également été membre de l’équipe de négociation de l’accord de libre-échange avec les USA, acteur des négociations sur l’accord agricole avec l’Union européenne et interface entre les Finances et l’Agriculture pour la mise en œuvre du Plan Maroc vert.

Cette percée économique va permettre de concrétiser “l’approche orientée résultats”, dans cette conjoncture post-covid, surtout avec des départements dont la mission est devenue plus pointue pour plus d’efficacité.

 

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