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la réforme de santé nécessite des mécanismes innovants

Rabat – La réforme de santé au Maroc nécessite le recours à des mécanismes innovants de financement, a relevé le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), dans une étude publiée jeudi.

Le développement du système de santé marocain, surtout en période de crises sanitaires graves, implique une diversification des mécanismes de financement du secteur, souligne le CESE dans une étude portant sur “les impacts sanitaires, économiques et sociaux du virus covid-19 et leviers d’actions envisageables”.

Cette diversification s’établit à travers l’imposition de taxes sur certains produits, comme le tabac ou l’alcool, ainsi que sur des services liés aux télécommunications, et certaines transactions financières, précise le CESE dans son étude.

Il s’agit également d’élargir l’opération “Cession-Bail” lancée par l’État en 2020, pour inclure les nouveaux établissements hospitaliers publics, en consacrant une part des revenus recueillis de cette opération au financement du système des traitements et à l’investissement dans le secteur de santé, a fait savoir le Conseil.

En parallèle, le CESE préconise d’assurer l’encadrement juridique et d’encourager les établissements hospitaliers publics et privés à acquérir les matériaux médicaux par voie de location, poursuit la même source.

Le Conseil appelle également au développement de nouvelles formes de partenariats public-privé (PPP) notamment dans le domaine des investissements sanitaires, et à la gestion qualitative et quantitative des ressources humaines nécessaires au bon fonctionnement de l’écosystème sanitaire au Maroc.

Cette étude s’inscrit dans le cadre d’une double dynamique, marquée par la nécessité de faire face à la crise sanitaire et ses répercussions d’une part, et de la nécessité de mettre en place un modèle de développement renouvelé pour le Maroc d’autre part.

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