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L’accès au crédit, “un impératif” pour le développement des TPME

Rabat – La facilitation de l’accès au crédit, constitue “un impératif” pour le développement des Très petites ou moyennes entreprises (TPME) au Maroc, a indiqué, mardi à Rabat, le directeur général délégué de Tamwilcom, Taoufiq Lahrach.

M. Lahrach qui intervenait lors d’un panel initié dans le cadre d’une conférence organisée par Bank Al-Maghrib sous le thème : “La petite entreprise: Croissance et développement”, a relevé que l’effort des politiques publiques porte actuellement sur les moyens de valoriser, outiller et accompagner ces TPME de façon à ce qu’elles puissent avoir un accès facile au crédit et à d’autres services non financiers pour se développer, chercher de nouveaux marchés et créer, par ricochet, de la valeur.

La part des crédits distribués par les banques en faveur des TPME sur l’ensemble des crédits distribués aux sociétés non financières a progressé en 6 ans de 34% à 43%, grâce notamment aux efforts déployés par l’ensemble des parties prenantes, en l’occurrence, Tamwilcom ainsi que les autres acteurs qui interviennent dans le champ de l’entreprenariat, de manière générale, et de son financement, de manière particulière, a-t-il fait remarquer.

Lui emboitant le pas, Sara Bertin, Cheffe Économiste Pays à la Banque Africaine de Développement (BAD) a mis en avant la nécessité de mettre en place des stratégies de développement dans les TPME cibles, visant avant tout l’accompagnement des dirigeants, le développement numérique, l’accès au capital et le développement des marchés.

Elle a, également insisté, sur l’impératif d’aider les PME à accéder au financement et à installer leur projet, tout en restant dans une approche de développement durable.

Pour sa part, Debora Revoltella, directrice du département Analyses économiques à la Banque européenne d’investissement, a mis en lumière la nécessité de former les porteurs d’idées innovantes qui sont prêts à prendre le risque de l’entrepreneuriat.

Faisant un focus sur la région MENA, Mme Revoltella a estimé que les petites entreprises de la région sont “moins capables” de récolter les bénéfices de la participation commerciale et de l’innovation et que la grande ampleur du travail informel et “sa forte persistance”, en particulier dans les pays émergents et les pays en développement, sont de plus en plus reconnues comme des obstacles pour ces mêmes entreprises.

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