• Accueil
  • À LA UNE
  • Le Maroc dispose d’un grand potentiel pour devenir un exportateur de l’hydrogène vert (symposium)
À LA UNE Entreprise

Le Maroc dispose d’un grand potentiel pour devenir un exportateur de l’hydrogène vert (symposium)

Le Maroc dispose de tous les atouts lui permettant de relever son pari de l’hydrogène vert et devenir ainsi un exportateur de cette molécule du futur à des prix compétitifs, ont souligné les participants à un symposium organisé, jeudi à Salé, sous le thème “Hydrogène vert: Pourquoi tant d’espoir pour le Maroc ?”.

Les intervenants à cette rencontre, initiée par la plateforme de communication et de débats stratégiques “Economie Entreprises Live” en partenariat avec le Cluster Green H2, ont relevé que dans ce domaine, le Royaume a la capacité d’exporter des molécules propres à haute valeur ajoutée particulièrement l’hydrogène, l’ammoniac et le méthanol, mettant l’accent sur l’engagement ferme au plus haut niveau de l’Etat à s’investir dans le développement des énergies renouvelables afin de contribuer à la décarbonation des industries et partant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Rappelant la réunion de travail présidée par SM le Roi Mohammed VI en novembre dernier et consacrée au développement des énergies renouvelables, les panélistes ont souligné l’importance de l’accélération de cette transition énergétique dictée à la fois par les effets du changement climatique et le contexte géopolitique actuel.

Après avoir prôné la mise à jour de la feuille de route qui trace la stratégie et les contours d’une transition énergétique innovante au Maroc à la lumière des nouveaux développements sur la scène internationale, les intervenants ont également insisté sur la nécessité de créer un écosystème cohérent, local et national et puis de le fédérer aux écosystèmes à l’échelle internationale autour de l’hydrogène vert, tout en mettant en place un cadre réglementaire incitatif en faveur du développement de cette filière, outre l’implémentation d’infrastructures industrielles propres (à l’instar de la Gigafactory d’électrolyseurs de John Cockerill) et la mobilisation des fonds financiers nécessaires.

Côté bailleurs de fond, la rencontre a été également l’occasion pour les participants de mettre en lumière la pertinence de la maturité technologique et l’efficacité énergétique et leur impact sur le choix et le financement durable de la chaîne de valeur localement et au niveau national pour un bon retour sur investissement.

Le déploiement de cette économie verte à forte valeur ajoutée peut être soutenue également à la faveur de partenariats public-privé, de la promotion de pôles de recherche et développement, notamment dans les domaines du dessalement de l’eau de mer, des engrais et du raffinage, ont-ils ajouté, rappelant le programme d’investissement vert de l’OCP (2023-2027) qui permettra au groupe d’alimenter l’ensemble de son outil industriel en énergie verte d’ici 2027.

Ils ont également appelé à tirer profit des atouts inégalés du Maroc dans ce domaine, citant, entre autres, les très bonnes ressources éolienne et solaire, le bon niveau scientifique et technique, grâce à l’expérience des énergies renouvelables, de l’IRESEN, du MASEN, de l’ONEE, des universités et entreprises, ainsi que la possibilité de stockage de l’hydrogène dans des cavités salines (pour la fabrication d’ammoniac).

Le programme de cette journée d’échange et de réflexion à laquelle ont pris part des diplomates, investisseurs, offtakers, industriels, ingénieurs et experts nationaux et internationaux, comprend trois panels à savoir : “Hydrogène vert : réussir le défi de la croissance verte”, “Investissement, un +must+ de développement” et “Hydrogène vert, un marché à l’export”.

Voir aussi:

BVC: Les tops et les flops de la semaine

Maria MOUATADID

Lydec réalise un CA de 1,9 MMDH

Yosra BOUGARBA

AGR : le marché monétaire maintient son équilibre grâce à la politique d’intervention de BAM

Yassine Ahizoune