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L’école 1337, un rêve devenu réalité pour les génies

Johannesburg – L’école 1337 lancée par l’Office chérifien des phosphates (OCP) est un rêve devenu réalité pour la formation des génies du numérique marocains, rapporte le journal sud-africain à grand tirage Mail&Gardian.

«Avec ses rangées d’ordinateurs de pointe et ses méthodes d’étude ultramodernes, le campus 1337 du Maroc est un rêve devenu réalité pour les geeks en herbe dans un pays où les compétences en technologies de l’information (TI) sont très demandées», écrit le journal dans un article consacré à cette école qui vise à former des génies du numérique.

Conçue comme un paradis pour les codeurs, la structure propose une formation par projet sur la programmation, l’innovation et le développement des systèmes informatiques, précise la publication sud-africaine, notant que la formation est prodiguée de manière complètement gratuite.

«Tout se passe sur un campus ouvert 24h/24 rappelant la Silicon Valley, avec une cantine, des graffitis et des salles de jeux», signale-t-elle.

Le journal souligne également que le géant marocain du phosphate, OCP, a installé le campus 1337 en convertissant une usine dans la ville minière de Khouribga, dans le but de répondre aux besoins d’expertise technologique du pays.

Le nom du centre provient d’un système d’orthographe modifié connu sous le nom de Leet Speak ou «1337 5P34K», utilisé par les hackers et les joueurs pour montrer leur statut «d’élite» dans les communautés en ligne, explique le quotidien.

Il rappelle en outre que l’école travaille en étroite collaboration avec 42 Network, premier réseau international de formation d’excellence aux métiers de l’informatique qui rassemble 20 campus partenaires à travers le monde.

L’idée est d’attirer «les jeunes invisibles, les geeks incompris qui ne rentrent pas dans le système et qui ont développé par eux-mêmes des compétences rares», a déclaré le directeur Larbi El Hilali, cité par le journal.

Les étudiants sont sélectionnés sur la base de leurs performances aux tests de logique et de mémoire, de motivation et de progrès, rappelle-il, faisant savoir qu’aucune qualification formelle n’est requise.

La publication fait observer, en outre, que quelque 8.000 ingénieurs informaticiens sont diplômés chaque année au Maroc, mais cela ne suffit pas pour répondre aux exigences de la transition numérique du pays.

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Youness AKRIM