en direct
L’emploi demeure la meilleure façon d’assurer l’inclusion économique et sociale, a souligné, jeudi à Rabat, le secrétaire général du ministère de l’Inclusion Économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Noureddine Benkhalil.
“L’emploi est la meilleure façon d’assurer l’inclusion économique et sociale et la meilleure protection sociale au monde. Au delà d’un revenu, l’emploi permet à la personne de se sentir utile pour la communauté”, a dit M. Benkhalil qui s’exprimait lors de la 2ème réunion du comité national d’orientation du projet STED-AMT “Compétences pour le Commerce et la Diversification Économique : Alignement des compétences sur les stratégies de développement sectoriel en Algérie, au Maroc et en Tunisie”.
Ce que nous vivons en termes de changement technologique et organisationnel ainsi que de problèmes géostratégiques placent perpétuellement l’emploi au centre des politiques publiques, a-t-il relevé.
Dans ce sillage, il a noté l’importance d’aboutir à un concept de formation tout au long de la vie tout en réajustant les approches, les habilités et les comportements et de la capacité à s’autoformer.
“Une personne qui ne peut pas s’autoformer continuellement et suivre l’évolution technologique, organisationnelle, comportementale n’a aucune chance de s’insérer de manière pérenne et d’évoluer dans sa carrière”, a-t-il estimé.
Pour sa part, le vice-représentant résidant de l’agence coréenne de la coopération internationale (KOICA) au Maroc, Sangkwon Lee, s’est arrêté sur la complexité du contexte mondial actuel avec notamment la pandémie du Covid-19 et le changement climatique, qui implique, a-t-il dit, des exigences croissantes en matière d’ouverture et de partenariat.
Et de soutenir que “nous avons plus que jamais besoin d’une collaboration accrue et de partenariat plus solide”.
Financé par KOICA, ce projet sous-régional couvrant trois pays du Maghreb, vise à améliorer la compétitivité à travers la diversification économique et la création d’emplois au Maroc, en Tunisie, en Algérie, et, ce à travers la mise en œuvre de stratégies numériques et agroalimentaires à travers les branches IT-Offshoring et la biscuiterie, chocolaterie et confiserie.
Grâce à cette dimension sous-régionale, le projet tendra à mettre en avant la collaboration et l’apprentissage mutuel entre les trois pays.
Cette réunion a connu la présence du directeur de la coopération internationale et partenariat du ministère du Travail et de l’Insertion Professionnelle, du directeur de l’observatoire national du marché du travail, des représentants des institutions gouvernementales, et des représentants des partenaires sociaux du projet STED-AMT.