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Les réformes du NMD permettraient une croissance plus forte

Rabat – Les réformes structurelles proposées dans le cadre du Nouveau modèle de développement (NMD) sont susceptibles de placer le Maroc sur une trajectoire de croissance plus forte, plus inclusive et plus durable, a affirmé, vendredi, le Chef de mission du Fonds monétaire international (FMI) pour le Maroc, Roberto Cardarelli.

M. Cardarelli, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse à distance consacrée à la présentation des principales conclusions de la mission annuelle conduite par les services du FMI pour évaluer la politique et les perspectives économiques du pays, a indiqué que “les services du FMI saluent la détermination des autorités à mettre en œuvre les réformes structurelles proposées dans le cadre du NMD”, soulignant que ces réformes sont susceptibles de placer le Royaume sur une trajectoire de croissance plus forte, plus inclusive, et plus durable.

Et de soutenir: “En sus des réformes en cours dans les domaines de la protection sociale, des entreprises publiques et du système éducatif, les réformes préconisées par le NMD permettraient d’améliorer la concurrence, de renforcer la compétitivité du pays, d’encourager la croissance de l’économie formelle, et d’inspirer davantage confiance dans le secteur public et le système judiciaire”.

M. Cardarelli a, en outre, noté qu’étant donné l’ampleur des financements que ces réformes nécessitent, l’horizon temporel peu maitrisé de leurs effets sur la production potentielle, et l’espace budgétaire restreint dont disposent les autorités, il importe que celles-ci définissent et échelonnent soigneusement les réformes prioritaires, en s’appuyant sur un plan de financement adéquat et en inscrivant leur action dans un cadre macroéconomique stable et cohérent.

Depuis 2012, le Maroc a conclu avec le FMI quatre accords successifs au titre de la ligne de précaution et de liquidité (LPL). Le 7 avril 2020, les autorités marocaines ont procédé au tirage de toutes les ressources disponibles (environ 3 milliards de dollars) dans le cadre de l’accord au titre de la LPL, afin de pouvoir faire face au choc sans précédent que constitue la pandémie du Covid-19.

Depuis lors, les autorités ont remboursé 651 millions de droits de tirage spéciaux (DTS) au mois de janvier, après s’être tournées vers les marchés financiers internationaux. Pour autant, les autorités et les services du FMI maintiennent un dialogue étroit.

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