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Les ‘super App’, des applications “à tout faire”

Casablanca – Dans un contexte de recours aux plateformes d’e-commerce, de plus en plus prisé par le consommateur, les ‘super App’, qui englobent tous les services dont un consommateur aura besoin dans sa vie quotidienne, submergent l’écosystème mobile.

Définies comme étant des entreprises ayant comme principale mission de développer des applications mobiles et des interfaces web en vue de faciliter les tâches quotidiennes aux citoyens, ces ‘super App’ ne cessent de révolutionner la satisfaction des besoins quotidiens du citoyen.

Dans le futur proche, les utilisateurs vont utiliser une seule ‘super App’ pour satisfaire tous leur besoins en termes de transport, livraison des repas, paiements des factures, réservation d’hôtels, location de voitures, courses, paiement de frais universitaires, et même faire des donations de charité, a confié à la MAP, Rachid Moulay El Rhazi, directeur générale de “Yassir” au Maroc, entreprise spécialisée dans le domaine des solutions mobiles innovantes en Afrique.

A cet égard, M. Moulay El Rhazi, a jeté la lumière sur des applications ‘super App’ qui ont déjà révolutionné la vie des citoyens dans les pays où ils opèrent.

Il s’agit notamment de l’exemple de l’application Gojek, créée en 2009 en Indonésie, qui avait initialement commencé par mettre en relation des livreurs à moto et leurs clients, pour évoluer en une application généraliste offrant plusieurs services différents.

Il a également cité l’application chinoise Weixin reconnue à l’international sous le nom de Wechat. Une ‘super app’ avec plus de 850 millions d’utilisateurs, qui a commencé comme une application de messagerie avant de diversifier ses services pour englober notamment le partage des photos, des appels téléphoniques, des jeux mobile, outre la commande de taxi et de la réservation du billet d’avion.

Evoquant les stratégies adoptées pour encourager le client à changer de comportement et opter de plus en plus pour l’utilisation des applications pour passer ses commandes, il a relevé qu’”avec la situation épidémique, le consommateur marocain s’est rendu compte tout seul de cette importance: là où le digital s’est vu nécessaire pour satisfaire des besoins quotidiens comme par exemple de sortir de chez soi pour faire les courses”.

Selon lui, le consommateur marocain n’a pas totalement changé son comportement en se dirigeant vers le digital uniquement, tout le contraire, “on est encore dans les débuts de ce parcours de mutation vers le digital.

Toutefois, “l’écosystème marocain a gagné en 4 mois une maturité digitale supérieure à ce qu’on aurait pu croire achever en 5 ans”, a-t-il fait remarquer.

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