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PS: Un rôle dans la réduction de la pauvreté

Les intervenants à un panel sous le thème :”Généralisation des allocations familiales pour la protection contre les risques de l’enfance: vers un modèle plus inclusif” ont souligné, mercredi à Skhirat, le rôle de la généralisation de la protection sociale (PS) dans la réduction de la pauvreté.

Les participants à ce panel, tenu dans le cadre du colloque international sur la protection sociale, ont assuré que les allocations familiales demeurent toujours au centre des préoccupations de tous les gouvernements, parcequ’elles répondent au double objectif de réduire la pauvreté et la vulnérabilité.

Dans ce sens, la présidente de la caisse nationale des allocations familiales en France, Isabelle Sancerni a passé en revue les initiatives et pratiques françaises en matière de la sécurité sociale, qui couvrent plusieurs prestations relatives au soutien la famille, le logement et le handicap.

Elle a également indiqué que la France accorde une grande importance à la protection sociale, avec la consécration de 4,7% du PIB à la politique familiale, en partenariat avec les associations familiales, qui constitue une singularité française.

Mme Sancerni a, en outre, salué la détermination du Maroc à mettre en place une protection sociale généralisée, ajoutant qu’il s’agit d’un chantier ambitieux qui intervient dans un temps resserré et qui permettrait de soutenir la population et renforcer le pouvoir d’achat.

Pour sa part, le chef de l’unité sur la pauvreté des enfants et la protection sociale à l’UNICEF (United Nations of International Children’s Emergency Fund – Fonds des Nations Unies pour l’enfance), David Stewart, a fait savoir que la généralisation de la protections sociale constitue une réforme importante du système de la sécurité sociale, notamment pour contrecarrer les impacts du covid-19 et la cherté des prix des matières premières.

De même, il a mis en avant l’importance des allocations familiales, mécanisme crucial pour valoriser le capital humain, et libérer le potentiel des enfants, et ainsi de toute la société.

De son côté, l’économiste principal en protection sociale et emploi à la Banque mondiale pour la région MENA (Middle East and North Africa – Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord), Carlo Del Ninno, a relevé que les allocations familiales font progresser le capital humain des enfants, surtout lorsqu’il est associé à des mesures de développement de la petite enfance.

Il a également précisé qu’elles permettent d’assurer un revenu aux ménages pauvres et vulnérables avec des femmes enceintes, enfants en bas âge, ou des personnes en situation d’handicap.

Évoquant les mécanismes de mise en place des allocations familiales, M. Del Ninno a cité l’identification de dispositions institutionnelles, les paramètres de conception, l’harmonisation des programmes sociaux, et l’impact garanti sur le capital humain.

Initié par l’Association des membres de l’inspection générale des finances (AMIF) et le ministère de l’Économie et des Finances, sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, ce colloque international se veut un espace de débats ouverts, de réflexion, d’échanges et de regards croisés visant à formuler des propositions pratiques pouvant contribuer à la réussite de la mise en œuvre de la réforme de la protection sociale au Maroc.

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