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La société de vente directe en ligne, Qnet, a annoncé le lancement, au Nigéria et en Turquie, d’un projet pilote d’éducation financière baptisé “FinGreen”, qui sera bientôt étendu à plusieurs pays de la région MENA, dont le Maroc.
“Dans le cadre de sa responsabilité sociale QNET est fière de donner le coup d’envoi de son programme d’éducation financière FinGreen qui permettra de développer, auprès des communautés les plus vulnérables notamment celle des jeunes adultes, des habitudes financières saines, et ce par le biais de l’éducation et de la formation”, indique Qnet dans un communiqué.
Ce projet, vise à accroître l’inclusion financière au sein des communautés les plus marginalisées, fait savoir la même source, notant que l’acquisition de connaissances, de compétences et des habitudes financières est une étape importante dans le parcours des jeunes vers l’autonomie financière et l’inclusion.
Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques, l’éducation financière est plus que jamais essentielle puisqu’elle garantit davantage de stabilité économique et de croissance, en particulier auprès des jeunes issus d’économies émergentes, ajoute la même source.
L’éducation financière est l’un des principaux moteurs pour l’institution d’une société moderne. Dans le cadre des objectifs de développement durable (ODD) fixés par les Nations unies, l’éducation et la culture financières permettent d’atteindre de multiples objectifs parmi lesquels le fait de garantir un travail décent aux jeunes, mais aussi de contribuer à la croissance économique (ODD8) et à la réduction des inégalités (ODD10).
L’éducation financière joue également un rôle essentiel en soutenant la croissance économique globale et en encourageant les gouvernements, les entreprises et les communautés à atteindre des objectifs de développement plus larges, tels que l’établissement d’une sécurité sociale solide et à assurer l’égalité des chances pour tous, indépendamment de la démographie.
Conçu en 2021, FinGreen s’aligne sur les ODD des Nations unies et sur l’agenda d’Addis-Abeba afin de donner aux populations vulnérables un accès aux compétences nécessaires qui leur permettront de devenir entrepreneurs. Ce programme contribue à réduire la pauvreté au sein des communautés les plus marginalisées, mais aussi à renforcer les capacités entrepreneuriales de ces mêmes communautés, tout en leur donnant accès aux connaissances financières de base qui leur permettront d’améliorer sensiblement leur vie quotidienne.
FinGreen vise à élargir la culture du savoir-faire financier auprès des jeunes adultes en dotant ces derniers de connaissances pratiques qui leur permettent de prendre des décisions conscientes et de gérer de manière efficace différents types de services financiers, le tout à partir des trois piliers.
“Evaluer : La première approche de FinGreen en vue d’éduquer repose sur une collaboration avec des experts et partenaires locaux afin de programmer des sessions de formation adéquates et adaptées. FinGreen mène également différentes enquêtes dans le cadre de ce programme, lesquelles permettent d’évaluer l’efficacité de la formation et de résoudre les éventuels problèmes rencontrés en cours de route”, souligne le communiqué.
Pour sa part, la formation est divisée en courtes sessions qui sont menées en face à face ou en ligne. Dans ce cadre, les conversations entre pairs sont fortement encouragées. Cela est particulièrement important pour les jeunes adultes, notamment ceux issus de milieux économiquement défavorisés. Les formateurs FinGreen sont soigneusement sélectionnés en fonction de leurs qualifications et de leurs méthodes d’enseignement.
Et d’ajouter que ce qui caractérise FinGreen c’est son engagement à construire un programme qui soit durable et qui puisse servir de base pour le développement de valeurs telles que la curiosité ou l’estime de soi, en plus de quantité de compétences relationnelles. Les participants sont encouragés à devenir des points de référence pour leurs pairs et leur communauté en matière d’éducation financière, créant ainsi un effet d’entraînement qui rend les connaissances financières plus accessibles et qui génèrent une influence durable sur la communauté.
Plaider en faveur de l’inclusion financière :
FinGreen s’attaque en outre aux obstacles financiers auxquels sont confrontés les jeunes entrepreneurs et les femmes qui souhaitent participer au boom mondial du commerce électronique.
FinGreen vise à sensibiliser ces communautés aux risques financiers dans un monde de plus en plus fondé sur le numérique. Cela est extrêmement pertinent aujourd’hui puisque les transactions mondiales en ligne ont augmenté de 10 % l’année dernière, étant donné que la pandémie a fortement exacerbé les transactions commerciales numériques.
“L’éducation financière est une compétence clé pour les individus, en particulier pour les jeunes”, a indiqué le PDG de QNET, Malou Caluza, citée dans le communiqué, expliquant que “l’utilisation excessive des téléphones portables et l’adoption massive des services technologiques signifient que la jeune génération est susceptible d’être exposée à davantage de produits financiers par rapport à leurs parents”.
Cette jeune génération a d’ailleurs accès aux services bancaires, aux plateformes de paiement et aux services financiers à un âge plus précoce, a-t-elle dit, soulignant qu’en développant leurs compétences et en les dotant d’une bonne compréhension financière, les jeunes disposeront de tous les outils nécessaires qui leur permettront de prendre des décisions avisées et informées concernant leurs finances, la gestion de leur épargne ou la planification de leur budget.”
Et d’ajouter: “En tant qu’entreprise axée sur le développement de micro-entrepreneurs, nous comprenons que l’indépendance financière commence par l’éducation et l’inclusion. Grâce à notre programme FinGreen, nous nous efforçons d’aider les jeunes et les femmes à acquérir les compétences, les habitudes et l’attitude nécessaires pour prendre des décisions financières éclairées, que ce soit en ligne ou hors ligne”.