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Casablanca – L’industrie automobile, les exportations des produits agricoles, la transformation digitale et les perspectives de zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) figurent parmi les sujets phares suscitant l’attention de la presse économique hebdomadaire.
Sous le titre “Automobile : l’attrait de la plateforme Maroc se confirme même en temps de crise!”, “La Vie Eco” écrit que malgré le contexte exceptionnel qui a prévalu dans la majorité des secteurs en 2020, l’industrie automobile a pu garder son attrait auprès des investisseurs locaux et étrangers, faisant observer que plusieurs gros contrats ont été conclus tout au long de l’année dans différentes filières.
Au vu des enveloppes en jeu et de la nature des investisseurs et des activités concernées, ils sont de nature à densifier davantage l’écosystème et améliorer l’intégration locale en profondeur de l’industrie Directement après les premières mesures d’allégement du confinement, plusieurs contrats ont été signés dans le secteur, note l’auteur de l’article.
Les derniers mois ont connu la signature d’accords avec à la clé plus de 7.500 postes d’emplois pourvus selon les chiffres du ministre de l’Industrie, rappelle la même source, abordant le cas notamment de l’équipementier américain Adient, ce leader mondial du segment des sièges automobiles a renforcé ses activités au Maroc à travers un important programme d’investissement qui porte sur l’implantation d’une nouvelle usine de fabrication de coiffes pour les clients du groupe : PSA, VW et Toyota.
Sur un autre registre, “La Vie Eco” revient sur les exportations des produits agricoles. L’hebdomadaire soulève que “malgré une crise sanitaire d’une ampleur sans précédent à laquelle s’est rajoutée une faible pluviométrie en 2020, le secteur agricole national a fait montre d’une résilience à toute épreuve au cours de cette année exceptionnelle, avec des exportations en nette hausse et une nouvelle campagne lancée sous de bons auspices”.
En effet, la campagne agricole 2019-2020 a connu une hausse de 8% des exportations des produits agroalimentaires (hors produits de la pêche) pour atteindre 39,5 milliards de dirhams (MMDH), alors que les produits maraîchers ont enregistré un volume de l’ordre de 1.416.000 tonnes, marquant une croissance de 12% en glissement annuel, détaille l’auteur de l’article.
La campagne d’exportation des produits alimentaires agricoles 2020-2021, qui a débuté en septembre, poursuit ainsi sur cette lancée positive, en dépit des contraintes de la pandémie qui poursuit ses ravages à travers le monde, souligne la publication, relevant que dans l’ensemble, les exportations des produits alimentaires agricoles devraient enregistrer une croissance en volume durant cette campagne de l’ordre de 10% par rapport à celle de 2019-2020.
De son côté, “Challenge” jette la lumière sur le rôle de la transformation digitale au sein des entreprises, indiquant que le monde en changement rend la tâche de plus en plus complexe pour les entreprises et leurs leaders. Préparer demain demande de réfléchir à un modèle d’innovation disruptive.
Les performances des technologies étant plus rapides, l’usage des technologies numériques augmentera les performances de manière exceptionnelle, ce qui crée d’énormes possibilités pour les startups, fait remarquer le journal, ajoutant que ces dernières ont changé les règles du jeu. Désormais ce ne sont plus grandes entreprises qui décident de ce qui va être la prochaine vague technologique.
Par ailleurs, l’innovation de rupture apporte un bénéfice inespéré aux clients à tel point qu’elle crée un nouveau marché. Les utilisateurs, en adoptant en masse les nouvelles solutions ultra-rapides proposées par les startups, augmentent le rythme des bouleversements dans de nombreux secteurs.
Dans son dossier, l’hebdomadaire braque les projecteurs sur la zone de libre-échange continentale africaine (ZLEFAC), estimant que ces plus d’opportunités que de risques pour les entreprises marocaines.
“Voilà encore le Maroc qui s’apprête à s’ouvrir à la zone panafricaine de libre-échange” écrit la même source. Repoussée en raison de la pandémie du Covid-19, la mise en œuvre de la ZLECAF sera effective à partir du 1er janvier.
Chez les exportateurs marocains, l’on est impatient de profiter des retombées potentielles de la ZLECAF, notamment de la future baisse des droits de douane sur le continent et d’un marché consolidé.