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Revue de la presse économique hebdomadaire

Casablanca – L’attractivité du Maroc en matière d’investissements étrangers, le positionnement du Royaume dans les chaînes de valeurs mondiales, la situation du marché de l’emploi et les secteurs qui recrutent en 2022, ainsi que l’industrie pharmaceutique sont parmi les principaux sujets qui retiennent l’attention de la presse économique hebdomadaire.

Sous le titre “Investissement étrangers : l’attractivité du Maroc intacte !”, La Vie Eco” écrit que le flux des investissements directs étrangers (IDE) a augmenté de 20,5% à 20 milliards de dirhams (MMDH), avec à la clé plus de 32 MMDH de recettes.

Le Royaume veut franchir un nouveau palier en tant que réceptacle privilégié des IDE au niveau du continent, notamment grâce aux mesures contenues dans l’offre “Morocco Now”, la marque économique du Royaume récemment lancée, indique l’auteur de l’article, estimant que le défi du moment est de capter les budgets de relocalisation industrielle des multinationales dépendantes de l’Asie du Sud-Est.

D’après lui, la destination Maroc, sur le fond de tectonique très animée dans les chaînes de valeur mondiale (CVM), reste prisée par les investisseurs internationaux. Mieux encore, le Royaume est plus attrayant qu’il l’était en 2019 et 2020.

Parallèlement, “La Vie Eco” s’intéresse au positionnement du Maroc dans les CVM. “Depuis le début des années 2000, le Maroc a réalisé une percée sur les CVM. Cependant beaucoup reste encore à faire”, souligne l’hebdomadaire.

La conjoncture actuelle, avec une quête de repositionnement d’une grande partie de l’économie mondiale, est favorable au Maroc, juge-t-il. Citant les constats d’un Policy Brief intitulé “Positionnement du Maroc dans les chaînes de valeur mondiales”, le journal indique que la participation du Maroc en amont a progressé à un rythme plus élevé que celle en aval, notant que cette configuration rend l’économie nationale plus vulnérable aux chocs potentiels d’offre de pays positionnés plus en amont des CVM.

Par ailleurs, “Challenge” a consacré son dossier de la semaine à la situation du marché de l’emploi et spécifiquement les secteurs qui recrutent en 2022. Selon la publication, pendant deux ans, sous l’influence d’une crise sanitaire, les cartes pourraient être ainsi rebattues.

“La crise sanitaire du covid-19 a débouché sur une grave crise économique et un bouleversement du marché de l’emploi. Personne n’avait anticipé la potentialité d’un coup d’arrêt du marché de l’emploi, tel que celui que nous avons connu durant cette pandémie. Mais depuis quelques mois, un vent de reprise semble souffler sur le marché de l’emploi, suite à la relance progressive de l’économie nationale”, relève l’hebdomadaire.

D’après les impressions recueillies auprès de DRH, chargés de recrutement et consultants en ressources humaines, le secteur qui va beaucoup recruter est celui des technologies de l’information (IT), en particulier les métiers liés à l’informatique, fait savoir “Challenge”, ajoutant que la demande des informaticiens ne cesse d’augmenter dans le Royaume et que le secteur devient aussi de plus en plus exigeant en termes d’expériences et de niveaux d’études.

Sur un autre registre, l’hebdomadaire met l’accent sur la mise en œuvre de la première usine de batteries électriques au Maroc, notant que le Maroc s’apprête à faire les premiers pas industriels dans la chaîne de production de l’automobile électrique.

La Marocaine Industrielle des Batteries (MARIBAT), entreprise spécialisée dans la fabrication et la commercialisation des batteries des différents segments lance la construction d’une première unité industrielle dans la région de Casablanca.

De son côté, Finances News Hebdo” (FNH) est revenu sur la plateforme “Intaliq by CGEM”, lancée récemment par a Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) en vue d’accompagner les porteurs de projets et les entrepreneurs marocains dans la création, le développement et la gestion de leurs sociétés.

Cette nouvelle plateforme digitale, qui sera complétée par la mise en place des “Académies de l’entrepreneur”, est disponible en arabe et en français via “www.intaliq.ma” et se veut être un guichet unique destiné aux chefs d’entreprise pour s’informer, se former et se faire orienter, souligne FNH.

Dans un tout autre registre, le journal écrit que l’industrie pharmaceutique ambitionne de porter son chiffre d’affaires à 35 milliards de dirhams d’ici 2035, rappelant que le secteur pharmaceutique national, pourvoyeur de 50.000 emplois stables, représente 5% du PIB industriel et 1% du PIB national.

L’hebdomadaire fait ainsi savoir que la crise liée à la covid-19 a certes été désastreuse à maints égards, mais elle a permis, à l’échelle nationale, de prendre davantage conscience de l’impérieuse nécessité de garantir la souveraineté sanitaire, ce qui passe notamment par l’autosuffisance en matière de production de médicaments consommés sur le marché domestique.

Il est sans conteste que le Maroc peut relever le défi de l’autosuffisance, puisque son industrie pharmaceutique, conforme aux normes européennes en matière de qualité et de sécurité, cumule une expérience de 60 années, précise FNH.

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