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Casablanca – La journée internationale des droits des femmes, le conflit entre la Russie et l’Ukraine et ses effets sur l’approvisionnement du marché local et les relations maroco-chinoises sont parmi les principaux sujets qui retiennent l’attention de la presse économique hebdomadaire.
Ainsi, “La Vie Eco” s’intéresse à la journée internationale des droits des femmes, célébrée le 8 mars de chaque année, qui vient rappeler le chemin parcouru pour l’amélioration des droits de la femme et les résistances qui se dressent encore sur ce chantier.
Au Maroc, le bilan des droits fondamentaux notamment civils et politiques est “très satisfaisant”, estime la publication, notant qu’au cours des deux dernières décennies, la femme marocaine a pu réaliser des acquis en matière de droits dits de “première génération”. Maintenant, le grand enjeu est celui de “la conquête à part entière des droits sociaux et économiques”.
Citant un document de recherche du Policy center for the New South, l’hebdomadaire relève que la politique en faveur des droits des femmes s’est imposée durant les dernières années comme une politique d’égalité entre les sexes. “Il ne s’agit pas de reconnaitre des droits spécifiques aux femmes, mais, au contraire, de mettre fin aux discriminations dont elles sont victimes, dans la perspective d’établir une société égalitaire”, poursuit la publication.
Sur un autre registre, “La Vie Eco” rapporte que le gouvernement assure que “le conflit entre la Russie et l’Ukraine n’a aucun effet sur l’approvisionnement du marché local”.
Des responsables au ministère de l’agriculture confirment, de leur côté, que le Maroc dispose d’un stock officiel de 5 mois, cela sans parler de la réserve toujours disponible auprès des agriculteurs, écrit la publication, soulignant qu’”aucune crainte n’est à ressentir pour le moment”.
Et de noter que des réunions sont organisées et/ou prévues entre le ministère et les autres parties concernés dont les fédérations interprofessionnelles, afin de mener des discussions et études sur les conséquences de cette situation, appelant à “la nécessité de diversifier les débouchés à l’export et la recherche d’autres partenaires à l’import”.
Pour sa part, “Challenge” publie un dossier sur les relations maroco-chinoises, notant que la Chine est le troisième partenaire commercial du Maroc. Toutefois, “les échanges commerciaux bilatéraux n’ont pas encore atteint leur vrai potentiel”.
Le volume du commerce bilatéral entre le Maroc et la Chine a atteint un record en 2021, soit 6,52 milliards de dollars, avec une hausse de 36,6% en glissement annuel, rapporte l’hebdomadaire, soulignant que les importations chinoises en provenance du Maroc ont, quant à elles, augmenté de 38,5%.
Revenant sur la signature par le Maroc et la Chine d’une convention qui scelle leur partenariat dans l’ambitieux projet stratégique chinois des “Nouvelles routes de la soie”, projet lancé en 2013, la publication estime que les intérêts que le Maroc peut tirer de ce nouveau partenariat “sont bien concrets”.
Par ailleurs, “Challenge” qui titre “Des entreprises américaines en prospection au Maroc”, s’intéresse à la visite au Maroc d’une délégation américaine, à l’initiative du Service commercial du Consulat général des Etats-Unis.
Plusieurs secteurs d’activité, tels que l’agroalimentaire, les nouvelles technologies de l’information, la sécurité, les technologies de défense et l’énergie, étaient représentés dans la délégation américaine, fait savoir la publication, notant que de l’autre côté, une dizaine d’entreprises marocaines et de représentants gouvernementaux ont pris part à l’événement.
Et d’ajouter que le Chargé d’Affaires à l’Ambassade des Etats-Unis à Rabat, David Greene, a souligné les espoirs “de voir une sortie de la crise pandémique très prochainement”, et s’est réjoui de “l’optimisme et du dynamisme” marquant le climat actuel des affaires.
“Les entreprises doivent à présent s’activer à créer des opportunités pour le commerce, l’investissement et la création d’emplois, afin d’élever le niveau de vie de manière générale”, a-t-il dit, estimant que les relations d’affaires entre le Maroc et les Etats-Unis sont “le meilleur tremplin pour un tel engagement”.