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Revue de la presse économique hebdomadaire

Les finances publiques, le verdissement de l’économie nationale et la hausse des prix des matières premières, sont parmi les principaux sujets qui retiennent l’attention de la presse économique hebdomadaire.

“Finances News Hebdo” (FNH) jette ainsi la lumière sur la situation des finances publiques, soulignant que les recettes fiscales dopent les recettes de l’État en ce début d’année.

“L’État va commencer en mars à récolter les fruits de la forte reprise de l’économie nationale l’an dernier”, écrit l’hebdomadaire, estimant qu’un PIB en hausse de 7,4% cache dans ses entrailles “une forte reprise des bénéfices des entreprises” et qui devront donc aboutir à de meilleures recettes d’IS pour l’État.

De même, FNH indique que la TVA, certaines TIC et droits de douanes, étant calculés sur les prix de vente, augmentent avec la hausse des prix.

Sur un autre sujet, l’hebdomadaire met en avant, dans un dossier spécial sur le développement durable, l’objectif du Royaume de verdir progressivement son économie.

Ainsi, FNH écrit que le Royaume s’est donné les moyens pour ses ambitions, c’est la raison d’être de la Stratégie nationale du développement durable du Maroc (SNDD), qui s’appuie sur une vision claire et qui a des objectifs bien circonscrits.

“Il s’agit de poser les jalons d’une économie verte et inclusive à l’horizon 2030 et porter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique à plus de 52%”, écrit l’auteur de l’article.

A cet égard, FNH fait savoir qu’actuellement 50 projets d’énergies renouvelables cumulant une puissance installée d’environ 4 GW sont en exploitation, notant par ailleurs que l’ambition du Maroc tient à un double enjeu, le premier est économique, au regard de son indépendance énergétique vis à vis de l’extérieur, le deuxième est environnemental, puisque le Maroc a pris des engagements internationaux forts en matière de lutte contre les changements climatiques.

Par ailleurs, “Challenge” s’intéresse dans une interview avec le président du Conseil de la Concurrence, Ahmed Rahhou, à la conjoncture actuelle marquée par la hausse des prix des matières premières à l’échelle internationale et l’inflation des prix de plusieurs produits sur le marché domestique.

Ainsi, M. Rahhou précise qu’en dehors des produits qui sont sur une liste extrêmement limitée, la fixation des prix par des règles autre que le marché “est interdite”, en ce sens que les opérateurs qui produisent le même bien ou service “n’ont pas le droit de se mettre d’accord pour baisser ou augmenter les prix de façon simultanée”.

Citant le président du Conseil de la concurrence, “Challenge” écrit que “ce n’est qu’avec le jeu normal du marché que chacun doit fixer ses prix et c’est au consommateur de faire son choix”.

“Ce rappel à l’ordre est venu à un moment où on connait ce qui se passe sur le marché mondial des matières premières, qui a vu la flambée des prix de l’énergie, des prix des matières alimentaires, comme ceux d’ailleurs des matières minérales, notamment le fer, le cuivre, l’aluminium ou encore les matériaux de construction, du bâtiment, les ustensiles de cuisine en particulier”, fait remarquer l’hebdomadaire.

Sous le titre “Résilience : Quelle parade contre l’inflation”, “La Vie Eco” souligne que le Maroc, dont l’économie reste résiliente, peut actionner des leviers pour faire face à l’inflation.

“Le niveau supportable par le pays doit être en dessous de 7%”, précise l’auteur de l’article, estimant dans ce sens que la caisse de compensation devrait fonctionner à travers un ciblage direct.

“Jusqu’à 3%, l’inflation reste modérée, voire supportable pour les agents économique”, explique l’hebdomadaire, ajoutant qu’une inflation galopante est celle qui varie entre 4% et 5%.

Par ailleurs, “La Vie Eco” se fait écho du programme Forsa, qui à peine quelques jours après son lancement, le nombre de dossiers et demandes y afférant a dépassé la barre des 40.000.

Après sélection, ce sont 10.000 porteurs de projets qui seront accompagnés, fait savoir l’hebdomadaire, rappelant qu’un budget de 1,25 milliard de dirhams a été alloué à cette initiative.

Et de préciser que chaque projet soumis via la plateforme dédiée à ce programme est examiné par des experts qui évaluent, d’une part, le niveau d’engagement des candidats et, de l’autre, la faisabilité du projet et son potentiel de développement.

Sur un autre registre, “Challenge” revient sur “la bonne cuvée” en 2021 de la Bourse, soulignant qu’à l’exception du secteur des télécoms qui freinent le cumul des revenus à -975 millions de dirhams, du fait de la mauvaise évolution des revenus provenant du Mobile, tous les secteurs sont au vert, y compris le secteur financier, malgré la hausse du taux de risque.

Dans ce sens, l’hebdomadaire écrit que cette évolution devrait être prise en compte avec beaucoup de prudence, du fait de la rareté des pluies en début d’année agricole 2021-2022, ce qui a déjà impacté négativement les cultures céréalières, et du fait de la crise en Europe de l’Est, région qui fournit presque le tiers des céréales dans le monde.

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