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Revue de la presse économique hebdomadaire

L’industrie aéronautique, la retenue à la source prévue par le projet de loi de finances (PLF) de 2023, le succès du programme “Forsa”, l’économie marocaine en 2023 et les délais de paiement figurent parmi les principaux sujets qui retiennent l’attention de la presse hebdomadaire économique.

Sous le titre “Aéronautique: La plateforme marocaine reprend son envol”, “La Vie Eco” écrit qu’un vent d’euphorie semble souffler sur le secteur aéronautique au Maroc.

Le chiffre d’affaires à l’export du secteur devrait franchir, pour la première fois, la barre des 20 milliards de dirhams (MMDH) en 2022 et les effectifs devraient dépasser les niveaux d’emplois pré-covid, précise le journal.

L’activité est boostée par la reprise soutenue du trafic aérien mondial, après la crise sanitaire et la relance des commandes des grands donneurs d’ordre, relève-t-il.

Par ailleurs, “La Vie Eco” consacre un spécial à l’immobilier et au bâtiment où le journal revient notamment sur les difficultés que rencontre l’écosystème du bâtiment et travaux publics (BTP) pour redémarrer.

L’hebdomadaire, qui aborde également les questions des pressions inflationnistes et l’envolée des prix qui a touché tous les segments, le repli de l’offre et la hausse de la demande, se fait l’écho du retour en force du Salon International du Bâtiment (SIB) qui se tient jusqu’au 27 novembre à El Jadida.

De son côté, Finance News Hebdo (FNH) rapporte que les professions libérales sont toujours très remontées contre le gouvernement et maintiennent la pression pour faire sauter la retenue à la source prévue par le PLF-2023.

Alors que le PLF est actuellement en discussion à la seconde Chambre du parlement, les professions libérales espèrent que le texte soit amendé et que le principe même de la retenue à la source soit purement et simplement abandonné, fait savoir l’auteur de l’article.

Et de noter que l’Exécutif ne privilégie pas l’adoption d’une solution globale, mais plutôt de négocier avec chaque profession, étant cependant résolu à maintenir le prélèvement à la source.

Dans un tout autre registre, FNH s’intéresse au programme “Forsa” qui a fait carton plein en atteignant 100% de l’objectif, avec un financement accordé à plus de 10.000 porteurs de projets.

Une performance qui a été rendue possible grâce à la tenue de plus de 400 commissions de financement régionales, souligne la même source, ajoutant qu’une deuxième édition dudit programme a été annoncée pour l’année 2023.

Le dépassement de l’objectif initial aurait été également le fruit de la mobilisation massive de tous les partenaires au niveau territorial, notamment les autorités locales qui ont contribué au maintien d’une cadence importante tout au long du processus, de la sélection au financement.

Pour sa part, “Challenge” consacre son dossier de la semaine aux perspectives de l’économie marocaine en 2023.

“Dans un contexte mondial marqué par la succession de deux chocs, la crise pandémique et le conflit russo-ukrainien, l’incertitude et les risques ne cessent d’augmenter. Cette situation a perturbé la production et la consommation, entrainant ainsi une hausse importante des prix des produits de base. Importateur de produits énergétiques et alimentaires en particulier céréaliers, le Maroc a été fortement impacté par les revers de cette crise”, écrit l’auteur de l’article.

Les prévisions pour l’année 2023 des économistes tiennent compte d’une croissance mondiale modérée induisant un ralentissement prévisible de la demande mondiale adressée au Maroc et du maintien des niveaux élevés des prix des matières premières au niveau international, estime-t-il.

Et de poursuivre que ces projections se basent aussi sur un scénario d’une production céréalière moyenne et prennent en considération la reconduction de la politique budgétaire mise en vigueur durant 2022.

En outre, “Challenge” jette la lumière sur le projet de loi portant réforme du Code de commerce et prévoyant des dispositions nouvelles en matière de délais de paiement qui vient d’atterrir au Parlement, après avoir été approuvé en Conseil de gouvernement.

Le Chef de gouvernement a saisi le Conseil de la concurrence pour avis, avant le dépôt du projet de loi au Parlement, d’après la publication.

Ainsi, le Conseil de la concurrence a recommandé la suppression du seuil de 10.000 dirhams en vue d’harmoniser les dispositions de ce projet avec d’autres textes, notamment avec les dispositions du Code général des impôts, en matière de TVA (taxe sur la valeur ajoutée).

Voir aussi:

AGR: hausse de la parité USD/MAD de 1,47%

Hicham Louraoui

Rabat : focus sur le rôle des systèmes de garantie dans la transition vers une économie verte en Méditerranée

Manal Ziani

Zellidja: Le RN s’établit à -22,6 MDH en 2019

Karima EL OTMANI