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Start-up d’Etat: accompagnement personnalisé pour 2 lauréats

Rabat – La finale de “Start-up d’État”, programme innovant lancé par l’Agence de Développement du Digital (ADD) et l’Agence Française de Développement (AFD), a permis, jeudi, de désigner deux lauréats qui bénéficieront en 2021 d’un accompagnement personnalisé pour promouvoir un service public innovant.

Il s’agit de Yassine Moumad, du ministère de la Culture, de la jeunesse et des sports pour son projet “Développer la production de contenus audio visuels destinés aux réseaux sociaux à travers la transformation des Maisons des Jeunes” et de Salima Hda, de Bank Al-Maghrib pour son projet “Accélérer l’éducation financière au Maroc”, indique un communiqué conjoint de l’ADD et l’AFD.

Ces deux lauréats seront accompagnés tout au long de la prochaine année par une équipe constituée d’experts de l’innovation dans les services publics pour créer ou améliorer dans un délai court un service public, fait savoir la même source.

Inspiré de la méthode utilisée au sein de l’incubateur public français “Beta.gouv.fr”, ce programme de conception agile de services publics numériques, qui a connu la participation de 180 candidats à un appel à projets intrapreneuriaux lancé au sein de 8 administrations et entreprises publiques marocaines, vise à conduire une expérimentation complète de mise en œuvre d’un dispositif de Start-up d’État au sein de l’administration marocaine et à permettre à l’ADD et aux administrations partenaires d’appréhender cette méthode par la pratique, précise le communiqué.

“Une Start-up d’État est un service public numérique développé par une équipe autonome pour répondre à un problème concret lié à une politique publique. Elle a pour objectif d’améliorer un service public et n’a, le plus souvent, pas de personnalité juridique propre au moment de son lancement”, explique la même source.

Et de souligner que 8 administrations et entreprises publiques partenaires se sont impliqués dans cet ambitieux programme, alors que 9 finalistes parmi plus de 180 idées de start-ups soumises par des intrapreneurs issues de l’administration marocaine, ont défendu leur projet devant un jury composé d’experts marocains et français.

A cette occasion, un protocole d’accord de financement et de mise en œuvre de ce programme pilote a été signé en présence de Hélène Le Gal, Ambassadrice de France au Maroc, de Henri Verdier, Ambassadeur de la France pour le numérique, de Youssef El Bari, Secrétaire général du ministère de l’Industrie, du commerce, de l’économie verte et numérique, Sidi Mohammed Drissi Melyani, Directeur général de l’ADD et Mihoub Mezouaghi, Directeur de l’AFD au Maroc.

“Nous vivons une accélération de la digitalisation de nos économies, qui constitue une opportunité supplémentaire d’approfondir et de stimuler notre coopération bilatérale. En ce sens, le numérique sera l’un des 4 axes prioritaires de notre nouveau pacte économique franco-marocain”, affirme Mme Le Gal, citée par le communiqué.

“Ce programme répond principalement à deux enjeux majeurs dans un contexte post-covid: d’abord celui de promouvoir davantage le levier numérique au service d’une amélioration du service public et celui de révéler le potentiel d’initiatives et d’innovation des administrations et des opérateurs publics”, ajoute, de son côté, M. Mezouaghi.

Pour sa part, M. Melyani souligne qu'”en mettant en œuvre ce projet, nous souhaitons expérimenter cette démarche de Start-up d’Etat au sein de l’administration marocaine et permettre aux intrapreneurs d’explorer d’ores et déjà des solutions concrètes à une ou deux problématiques liées à l’amélioration des services publics”.

“En fonction des résultats, cette démarche pourrait être généralisée par la suite”, conclut-il.

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