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4ème Conférence internationale du Sucre, le 10 mars

Casablanca – La quatrième édition de la Conférence Internationale du Sucre Maroc se tiendra, mercredi prochain à Casablanca en format semi-digital, sous le thème “Secteur sucrier Mondial: Quels chemins de croissance?”, annonce l’Association professionnelle sucrière.

Cette rencontre constituera l’occasion pour les acteurs de la filière sucrière marocaine et mondiale d’échanger sur les enjeux stratégiques du secteur sucrier, notamment, l’impact du nouveau coronavirus (covid-19) sur le marché du sucre, les défis liés à l’eau, les chemins de diversification et les enjeux de l’innovation et de la recherche et développement (R&D), indique un communiqué des organisateurs.

Ce rendez-vous international bi-annuel des professionnels du sucre sera organisé cette année en format hybride, présentiel pour les experts marocains et en webinaire pour les participants nationaux et internationaux, précise la même source, ajoutant que quinze intervenants et experts de la filière sucre Maroc et Monde échangeront autour des sujets stratégiques du secteur.

Véritable plate-forme de rencontres et de partage d’expériences, cette conférence est devenue un événement incontournable qui rassemble, lors de chaque édition, près de 500 participants de différentes nationalités.

Elle représente un carrefour entre les acteurs sucriers mondiaux, mais aussi les professionnels techniques, les décideurs, les investisseurs, les traders, les consultants et les associations professionnelles.

L’organisation de cet événement par le Maroc conforte la stratégie de développement et de mise à niveau volontariste de la filière sucrière marocaine, ainsi que sa vocation de s’ouvrir à l’international.

Jouant un rôle moteur pour l’économie régionale du pays, la filière sucrière marocaine répond aux standards internationaux les plus exigeants et contribue à la sécurité alimentaire du Royaume. Elle permet de créer des emplois dans les domaines agricole et industriel, de même qu’elle joue un rôle clé dans l’émergence de pôles de développement régionaux.

Cette filière contribue en outre à l’amélioration des revenus des agriculteurs et le développement de l’élevage laitier. L’activité sucrière qui génère pas moins de 2.000 emplois directs, 3.000 indirects dans l’industrie, a permis la création de plus de 1.200 sociétés de service de prestations agricoles et d’auto-entrepreneurs. Elle assure également un revenu régulier pour près de 80.000 exploitants agricoles des cinq régions sucrières.

Basée à Londres, l’Organisation internationale du sucre est l’unique organe intergouvernemental qui se consacre à l’amélioration des conditions du marché mondial du sucre par le biais de débats, d’analyses, d’études spéciales, de statistiques transparentes, de séminaires, de conférences et d’ateliers.

Les 87 États membres de l’OIS représentent (sur la base des données de 2019) 87% de la production mondiale de sucre, 67% de la consommation mondiale de sucre, 90% des exportations mondiales et 35% des importations mondiales.

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