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BAM : le climat des affaires jugé “normal” par 66% des entreprises

Rabat – Le climat général des affaires dans l’industrie, au troisième trimestre 2022 (T3-2022), aurait été “normal” selon 66% des entreprises et “défavorable” selon 29% d’entre elles, estime Bank Al-Maghrib (BAM).

Cette dernière proportion varie de 8% dans la “mécanique et métallurgie” à 50% dans l’ “électrique et l’électronique”, ressort-il des résultats trimestriels de l’enquête de conjoncture, menée par BAM.

En ce qui concerne les conditions d’approvisionnement au T3-2022, elles auraient été “normales” selon 63% des industriels et “difficiles” selon 36% d’entre eux, souligne la même source.

Ces parts sont respectivement de 86% et de 14% dans la “chimie et parachimie”, de 73% et de 27% dans l’”électrique et électronique”, de 68% et de 30% dans l’”agro-alimentaire”, de 66% et de 30% dans le “textile et cuir”, tandis que 88% des entreprises de la “mécanique et métallurgie” indiquent des conditions d’approvisionnement “difficiles”.

S’agissant du stock des matières premières et demi-produits, il aurait été à un niveau normal dans l’ensemble des branches d’activité, relève BAM.

Concernant les effectifs employés au T3-2022, 62% des entreprises indiquent une stagnation et 34% une baisse. Ces proportions sont respectivement de 64% et de 36% dans l’ “électrique et électronique”, de 52% et de 41% dans la “chimie et parachimie”, ainsi que de 33% et de 67% dans la “mécanique et métallurgie”.

Dans l’”agro-alimentaire” et dans le “textile et cuir”, la quasi-totalité des entreprises indiquent une stagnation des effectifs, selon l’enquête.

Les industriels anticipent une stagnation des effectifs employés dans l’ensemble des branches d’activité hormis l’”électrique et électronique” où ils s’attendent à une hausse pour les trois prochains mois.

S’agissant des coûts de production au T3-2022, les coûts unitaires de production auraient augmenté dans l’ensemble des branches d’activité. La proportion des industriels déclarant une hausse de ces coûts se serait située à 82% dans la “chimie et parachimie”, à 73% dans l’”électrique et électronique”, à 66% dans l’”agro-alimentaire”, à 47% dans le “textile et cuir” et à 43% dans la “mécanique et métallurgie”.

Sur la même période, la situation de la trésorerie aurait été jugée “normale” par 64% des entreprises et “difficile” par 24% d’entre elles.

Par branche, ces parts sont respectivement de 80% et de 19% dans la “chimie et parachimie”, de 78% et de 20% dans le “textile et cuir”, de 71% et de 29% dans l’”agro-alimentaire” et de 38% et de 62% dans l’”électrique et l’électronique”.

Pour ce qui est de la “mécanique et métallurgie”, la situation de trésorerie aurait été “aisée” pour 54% des entreprises et “normale” pour 30%, ajoute la même source.

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