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Le digital n’est plus un luxe mais il constitue un axe transversal à tous les sujets dans la mesure où le digital touche tous les domaines de la vie, a affirmé, mercredi à Casablanca, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui.
Intervenant à l’ouverture de la 2ème édition du Forum de la Transformation Digitale, placée sous le thème “Le Cloud au service de l’accélération de la digitalisation des entreprises marocaines”, le ministre a souligné que le digital est désormais l’air qu’on respire, il touche tous les domaines de la vie, citant l’exemple de l’importance de l’intelligence artificielle dans l’agriculture avec les changements climatiques et de la télémédecine pour pallier au déficit de médecins.
A cet égard, M. Miraoui a relevé qu’à la faveur des Orientations de SM le Roi Mohammed VI visant à faire profiter la jeunesse de cette transformation digitale, l’objectif de son département est de changer le mode d’enseignement et de recourir à ces outils pour favoriser davantage les formations et enseignements personnalisés, notant que son département a mis en place des codes pour favoriser l’hybridation de l’enseignement et permettre aux jeunes de bénéficier de formations parallèles à leur enseignement initial.
Dans ce sens, il a souligné que les percées technologiques dans le domaine du digital sont porteuses de grandes opportunités en termes d’accélération de la modernisation de notre économie et de rehaussement de la compétitivité de nos entreprises, notant qu’à cette fin, le PACTE ESRI 2030 place le numérique au cœur de ses choix stratégiques et accorde une attention particulière à la formation d’un vivier de compétences dans les métiers du digital au même titre que la promotion de la recherche scientifique dans ce domaine porteur.
M. Miraoui a évoqué également l’importance de l’économie digitale qui ne cesse de contribuer au développement des pays à travers le monde, notant que l’objectif est de croître la part du digital dans le PIB marocain pour atteindre 5pc.
Dans une déclaration à M24, la chaîne d’information en continu de la MAP, le ministre a relevé que ce forum est l’occasion de débattre et d’échanger sur les avancées de la digitalisation en général et du cloud en particulier.
Selon M. Miraoui, l’idée est de partager les préoccupations de nos entreprises et de nos administrations vu l’importance de la digitalisation dans l’avenir de toutes les nations, notant qu’aujourd’hui, le Maroc ne cesse de déployer des efforts pour saisir les opportunités du digital grâce aux orientations de SM le Roi visant à faire profiter la jeunesse de cet élan via la formation.
“Aujourd’hui nous avons aux alentours de 8 mille lauréats dans l’enseignement supérieur, outre la formation professionnelle”, a-t-il dit, notant que les enjeux ne sont pas aujourd’hui seulement pour les universités mais pour l’ensemble des acteurs afin de répondre de manière concomitante et anticipative à ces transformations.
M. Miraoui a cité à cet égard, le cas de métavers où il y a un potentiel de développement sur le plan économique estimé à 5 milliards de dollars d’ici 2030, estimant qu’il s’agit d’une opportunité à saisir pour le développement de l’économie et de la société.
En marge de ce forum, une convention-cadre de partenariat portant sur la création de la “Cloud Academy” a été signée entre le ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation et Orange Maroc.
Signée par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui et le directeur général Orange Maroc, Hendrik Kasteel, cette convention témoigne de l’engagement des deux parties à contribuer activement à la réussite de la transformation digitale du Royaume.
Elle s’inscrit en phase avec la mise en œuvre du Plan National d’Accélération de la Transformation de l’Ecosystème de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (PACTE ESRI-2030 ), notamment dans son volet relatif à l’adaptation de l’offre de formation aux besoins des secteurs socio-économiques afin de doter les étudiants des compétences nécessaires dans le domaine des technologies innovantes telles que le Cloud Computing, le Big Data ou encore l’Intelligence Artificielle et la cyber-sécurité.