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L’AIEM tient son congrès 2022

Casablanca- L’Association des Ingénieurs de l’Ecole Mohammadia (AIEM) a tenu, samedi à Rabat, son congrès national autour de la thématique “Les pôles d’excellence régionaux du Nouveau modèle de développement”.

“En organisant son congrès national, l’association a fait le choix de rassembler les acteurs de la région Rabat-Salé-Kénitra autour de la création de Pôle d’Excellence Régionaux (PER), comme nouveau modèle d’établissements d’enseignement supérieur et, par la même occasion, la signature d’Engagement en faveur d’un déploiement efficace des recommandations du Nouveau modèle de développement (NMD) pour la formation des ingénieurs et de la promotion de la R&D et de l’entrepreneuriat technologique”, indique l’AIEM dans un communiqué.

Selon les dirigeants de l’Association, le choix de la thématique et la signature de la charte d’engagement s’inscrivent dans la continuité de la contribution de l’AIEM au NMD qui a donné lieu à plusieurs documents et rencontres débat avec les membres de la CSMD et avec la participation de plus de 1.200 ingénieurs.

S’exprimant à l’ouverture de ce congrès, placé sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, le président du bureau national de l’AIEM, Abed Chagar, a affirmé que la nouvelle initiative qui converge avec les recommandations du NMD avait pour objectif de “poser les jalons du PER autour de l’EMI et des universités de la région” et de fédérer les partenaires de cette initiative afin de crée un cadre de travail susceptible d’apporter l’appui nécessaire pour la mise en place de cette recommandation et pour garantir les prérequis de sa réussite.

M. Chagar, qui présidé l’AIEM depuis octobre 2017 au 12 mars 2022, a précisé, en outre, que la mise en place de ces pôles est de nature à “encourager davantage la recherche et développement”.

Pour sa part, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui, a souligné, lors de sa participation à distance aux travaux du congrès, qu’il s’agit d’une thématique d’une grande importance et qui nécessite un intérêt particulier.

Selon le ministre, ouvrir le débat autour des PER converge avec le lancement des assises régionales qui viennent dans un contexte global pour essayer de faire une réforme globale de l’enseignement supérieur. “Il s’agit d’un travail qui va être inscrit dans une dynamique nationale et dans laquelle la région et les PER doivent être au cœur du dispositif du mouvement de notre système de formation et de recherche scientifique et d’innovation”, a ajouté M. Miraoui.

De son côté, Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable et lauréate de l’école mohammadia d’ingénieurs, a souligné l’intérêt de cette conférence qui a pour but de lancer la réflexion autour des mécanismes et modalités de mise en place du NMD et précisément les pôles d’excellence régionaux.

Le représentant de la CSMD, Mohammed fikrat, a indiqué, quant à lui, que l’enseignement supérieur et la formation sont au cœur d’écosystèmes intégrés d’impulsion économique au niveau des régions à travers un pilotage régional adapté aux besoins locaux, ajoutant que le débat lancé par le congrès concrétise l’ambition du NMD de “faire du Maroc un hub régional de référence dans le savoir qui doit s’appuyer sur l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation”.

Moulay Larbi Abidi, directeur de l’école Mohammadia des ingénieurs, a mis l’accent, pour sa part, sur le rôle que jouent les lauréats de l’École dans les projets stratégiques du pays.

Un avis partagé par Omar Fassi Fehri, secrétaire perpétuel de l’Académie Hassan II des sciences et techniques, pour qui “les ingénieurs, sont bien placés pour développer une industrie nationale”.

Le vice-président général de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Mehdi Tazi, est revenu, lui, sur les défis qui sont liés à “la situation internationale, au déficit hydrique, à l’inflation, à la crise ukrainienne et la nécessité de relancer la demande chez nous en orientant la commande publique vers les entreprises nationales”. Le responsable a clôturé son intervention sur une note positive invitant les futurs ingénieurs à porter le projet d’un Maroc fort.

La matinée du congrès a été bouclée, d’après le communiqué, par l’animation d’une table ronde autour de “la mise en œuvre des pôles d’excellences régionaux” qui a été modérée par Hassan Ayadi, et qui a regroupé une dizaine d’intervenants provenant de différents secteurs contributeurs à la mise en œuvre des PER.

Enfin la première session du congrès a été clôturée par la charte d’engagement en vue de collaborer pour la mise en place effective des PER et qui a été signée par l’AIEM, la CSMD, l’université Mohammed 5, l’université Ibn Tofail, le Conseil régional de Rabat-Salé-Kénitra, la CGEM, le CNRST, l’université internationale de Rabat et l’université mundiapolis.

Mme Nawal Gharmili Sefrioui élue président de l’AIEM

La deuxième session des travaux du congrès a été consacrée à la tenue de l’Assemblée Générale Ordinaire avec la présentation du bilan du bureau sortant sous la présidence de M. Chagar, Directeur Général de Colorado. L’assemblée a félicité le bureau sortant pour ses réalisations et a élu un nouveau bureau sous la présidence de Nawal Gharmili Sefrioui.

Lauréate de l’Ecole Mohammadia des Ingénieurs promotion 1997 en génie informatique, Mme Gharmili Sefrioui a fait sa carrière principalement au sein de Meditelecom/Orange et elle occupe aujourd’hui le poste de Directrice Générale de Orange Money Maroc.

“Nous nous inscrivons dans la continuité de la vision du bureau sortant en plaçons les élèves et les lauréats de l’EMI au cœur du projet de l’AIEM qui vise à animer la communauté des EMIstes et à entretenir les liens de solidarité entre les membres”, a déclaré Mme Gharmili Sefrioui, lors de sa présentation.

Outre Mme Gharmili Sefrioui, les autres membres du nouveau bureau élu sont Hassan Ayadi (1982), Hicham Iraqi Houssaini (1995), Slama Lembirik (1997), Khadija Arfaoui (1997), Fatima Zohra El Ouerkhaoui (2000), Abdelaziz Berrado (2000), Nawal Ben Amar (2000) et Nawal El Aidaoui (2000).

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