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Le CMC publie un spécial sur l’industrie marocaine

Le Centre Marocain de Conjoncture (CMC) vient de publier un nouveau numéro de sa lettre mensuelle “Maroc Conjoncture”, un spécial intitulé “L’industrie marocaine : quel mode d’insertion dans le marché mondial ?”.

Ce spécial s’articule autour de plusieurs axes portant notamment sur “Les Délocalisations Industrielles : Quels effets des délocalisations sur l’industrialisation des pays en développement ?”, “Les Stratégies Industrielles : Vers une souveraineté industrielle”, “L’Entreprise Face à la Hausse des Coûts : Quelles implications ?” et “L’Industrie des Phosphates : Dynamisme et Compétitivité”.

Ainsi, ce nouveau numéro souligne que les nouvelles spécialisations du Maroc qui se développent à compter du milieu des années 2000, principalement dans l’automobile et à une échelle plus petite dans l’aéronautique, ont réalisé de belles avancées, notant cependant que cette évolution ne s’est pas traduite par une augmentation de la part de la valeur ajoutée ni celle de l’emploi industriels, les causes de cette sous performance étant multiples.

Au Maroc, poursuit la même source, et depuis le début des années soixante, le secteur des industries manufacturières est passé par des périodes marquées par des choix stratégiques concernant les orientations de politique industrielle dont les effets et les résultats sur le tissu économique ont été “plus ou moins heureux”.

Par ailleurs, durant ces dernières décennies l’économie mondiale n’a pas connu de fortes poussées de l’inflation. La hausse des prix des matières premières et de l’énergie d’abord et les crises successives qu’a connues le monde au cours des années récentes notamment la crise de la Covid 19 et le conflit opposant la Russie à l’Ukraine ont mis fin à cette situation et “une nouvelle ère semble avoir été amorcée”.

Celle-ci est caractérisée par une hausse des coûts des intrants nécessaires au fonctionnement des entreprises et par une flambée des prix à la consommation. Pour faire face à cette situation les entreprises tout comme les pouvoirs publics ont été amenés à introduire de nouvelles procédures et pratiques pour apaiser les effets négatifs induites par ces crises consécutives et relever les défis qui s’annoncent.

Concernant l’axe relatif au développement industriel, la publication indique que l’économie nationale connait depuis quelques années “un nouvel élan industriel” grâce aux programmes successifs de soutien au secteur. L’émergence de nouvelles filières industrielles fait qu’aujourd’hui le secteur dans son ensemble tend à représenter une part de plus en plus importante dans la valeur ajoutée globale de l’économie, dans les exportations et dans la création d’emplois.

Pour les années à venir, la stratégie industrielle vise le renforcement des acquis du secteur et l’amélioration de ses capacités à travers le développement d’une structure productive diversifiée, performante, compétitive et de qualité.

L’accélération du processus d’industrialisation dans le but d’en faire le principal moteur de la croissance nécessite cependant de prendre en considération la dynamique économique globale avec ses nouvelles exigences ayant trait notamment à l’impératif de durabilité, à la contrainte énergétique, aux spécificités du climat des affaires et à la qualité du capital humain, précise la même source.

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