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L’impact de la hausse du taux directeur sur la sphère réelle, l’assurance Takaful, l’intérêt porté à l’hydrogène vert, l’adoption de la charte d’investissement et les mesures fiscales concernant les OPCI sont les principaux sujets qui retiennent l’attention de la presse économique hebdomadaire.
Ainsi, “La Vie éco” fait remarquer qu’après la hausse du taux directeur par Bank Al Maghrib en septembre dernier, les effets escomptés ne sont pas encore palpables sur l’inflation, malgré une légère décélération des prix en octobre.
Pour que la hausse du taux directeur puisse impacter durablement les prix à la baisse, il faut qu’elle agisse sur le coût de l’argent, en renchérissant le coût des ressources bancaires, explique la publication.
Et de noter que cette hausse du coût des ressources bancaires exerce une pression à la hausse sur les taux des prêts des banques à l’économie et partant, limite la capacité des agents économiques à emprunter et donc limite en théorie, la masse monétaire en circulation.
Par ailleurs, “La Vie éco” jette la lumière sur l’assurance Takaful entrée en vigueur récemment permettant ainsi la commercialisation de plusieurs produits, dont la vie et décès, l’investissent Takaful, ainsi que les opérations d’assurances contre les risques d’accidents corporels, contre l’incendie et éléments naturels, contre le bris de glace et contre les dégâts des eaux.
La publication relève que pour le moment, les banques participatives se limitent à couvrir le stock des financements participatifs liés à la Mourabaha immobilier déjà contracté, soulignant qu’elles ont élaboré plusieurs campagnes de sensibilisation et de vulgarisation pour sensibiliser les clients.
Sous le titre “OPCI : Les investisseurs retiennent leur souffle en attendant la deuxième chambre”, “Finances News Hebdo” écrit qu’avec le passage du projet de Loi de finances 2023 à la chambre des conseillers, les investisseurs en OPCI (Organisme de Placement Collectif Immobilier) espèrent que le législateur sera attentif aux doléances du secteur de l’immobilier locatif.
Dans sa première mouture, le PLF avait légèrement réduit la pression sur les OPCI en ramenant l’abattement sur les dividendes à 40%, alors que le gouvernement souhaitait tout simplement le supprimer, rappelle la publication.
Et de noter que cet outil de financement a prouvé sa capacité à aider les acteurs du privé et du public à se développer.
Sur un autre registre, “Finances News Hebdo” revient sur l’opération de régularisation des opérations de concentration économique non notifiées lancée par le Conseil de la concurrence.
“Les entreprises concernées par la régularisation des opérations de concentration économique non notifiées ont jusqu’au 31 décembre pour se conformer à la loi sur la liberté des prix et de la concurrence”, rappelle l’hebdomadaire, notant que l’objectif du Conseil de la concurrence n’est pas de sanctionner à tout-va.
Le président du Conseil de la concurrence, Ahmed Rahhou part du principe que “pour une économie aussi ouverte que celle du Maroc, le rôle de son institution est de veiller à ce qu’il y ait une égalité des chances des acteurs et une bonne protection des consommateurs. Ce qui se fera, entre autres, par la pédagogie”.
Son confrère, “Challenge” publie un dossier sur l’hydrogène vert qui revient sur les avancées réalisées, les atouts du Maroc, son offre et ses potentialités.
“Le Maroc accélère dans la bataille de l’hydrogène. Jusque-là, parmi les objectifs à atteindre dans le cadre de la stratégie énergétique du Maroc, le développement de la filière émergente de l’hydrogène vert et de ses usages est devenu une priorité nationale”, écrit l’hebdomadaire.
Par ailleurs, “Challenge” s’intéresse à l’adoption par la Chambre des Conseillers du projet de loi-cadre formant Charte de l’investissement qui repose sur 3 piliers, selon le ministre délégué chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Evaluation des Politiques Publiques, Mohcine Jazouli.
Il s’agit d’un volet sur les primes à l’investissement, le climat des affaires et enfin la gouvernance de ce dispositif, précise M.Jazouli, cité par la publication, estimant qu’il est temps pour le Maroc d’avoir une vraie génération d’entrepreneurs qui créent de la richesse et de l’emploi et qui vont participer à ce grand programme d’investissement qui est lancé par SM le Roi Mohammed VI.