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SIAM 2024 : le pôle élevage, un potentiel colossal qui force l’admiration

Par Mohamed Achraf LAARAJ.

 

Il est encore 10h30 du matin au Salon International de l’Agriculture au Maroc (SIAM) à Meknès, mais l’affluence des visiteurs est visiblement hors de doute. Or, pour pouvoir parcourir le salon, découvrir les animaux exposés et savourer religieusement les joyaux et les produits du terroir marocain, il faudrait des jours, voire des semaines…

Comme à l’accoutumée, l’élevage au SIAM figure parmi les lieux les plus plébiscités par les visiteurs. Avant même de mettre les pieds aux confins de ce pôle, nous sommes emportés par des odeurs fortes qui s’entremêlent pour rappeler l’essence de la ferme et de ses animaux.

Foin, paille, animaux qui ruminent, d’autres qui s’abreuvent, bêlement et beuglement confondus, le tout s’apparente à une séquence idéale pour cette foule dense curieuse du monde de l’élevage, et équipée d’un téléphone portable ou d’un appareil photo pour immortaliser ces moments de découverte.

Certains de ces animaux à la taille impressionnante ne peuvent que retenir le regard des visiteurs, en particulier des bovins tels que Limousin, Blanc bleu belge, Blonde d’Aquitaine, Fleckvieh, Holstein, Brahmane, Piemontais, Rouge des prés ou encore Salers, outre les différents ovins et caprins exposés, autant de races qui témoignent de la richesse et de la diversité de l’élevage au Maroc.

“Je suis éblouie par la diversité des races exposées au SIAM, dont les ovins de la race Sardi et Bargui (appelée également Timahdite, ndlr), en plus des bovins géants qui laissent tout le public bouche bée”, confie à la MAP sur un ton enjoué, Khadija qui a fait le déplacement de Kénitra spécialement pour visiter le Salon.

“Je souhaite du fond du cœur qu’on préserve nos races locales, notamment celles en voie de disparition, car le Maroc est un pays très riche qui se doit de sauvegarder sa diversité”, souligne-t-elle.

En tant qu’espace incontournable pour braquer les projecteurs sur la filière animale au Maroc, le SIAM fait le bonheur des petits et des grands, et esquisse le sourire sur le visage des éleveurs venus des quatre coins du Royaume afin de faire valoir leur cheptel.

A la tête d’un cheptel constitué principalement des races Al Ghazzalia et Beni Guil, Hassan, éleveur de Jerada, lance avec un grand enthousiasme : “Nous nous rendons chaque année au SIAM pour exposer nos ovins et caprins et promouvoir les activités d’élevage au Maroc, dans ce point de rencontre entre des personnes issues de plusieurs villes et pays”.

“Al Ghazalia, un caprin très connu dans l’Oriental, est hautement prisé par la population de notre région”, explique-t-il, notant que “cette race est en voie de disparition”, dans un contexte marqué par la sécheresse.

Demeurant une zone à ne pas manquer dans cette grand-messe de l’agriculture, le pôle élevage est comme qui dirait l’égérie du SIAM, où les visiteurs continuent d’affluer en masse pour apprécier les animaux, en arpentant les allées autour des enclos et des clôtures, dans une ambiance festive intrinsèque du Royaume.

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