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Sociétés cotées: la capacité bénéficiaire à 14,7 MMDH au S1

La capacité bénéficiaire semestrielle de la cote casablancaise ressort en quasi-stagnation (-0,2%) à 14,7 milliards de dirhams (MMDH), selon BMCE Capital Global Research (BKGR).

“L’effet prix favorable constaté par la quasi-totalité des secteurs ainsi que l’amélioration du coût du risque des Banques ayant été neutralisés par la provision constatée par Maroc Telecom suite à l’astreinte de l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT). Cette dernière n’étant pas déductible fiscalement, elle a impacté négativement la capacité bénéficiaire globale pour près de 1 MMDH supplémentaire”, précise BKGR dans sa publication “Earnings S1-2022”.

Hors impact de la provision d’IAM, le résultat net part du groupe (RNPG) global serait ressorti en hausse de 16,4% à 17,2 MMDH.

Par branche d’activité, le RNPG des sociétés industrielles ressort en régression de 11% à près de 6,8 MMDH, impacté négativement par l’astreinte de 2,45 MMDH imposée à IAM.

Cette baisse a été partiellement compensée par la contribution positive de Managem qui a enregistré un bond de 6,5x à 1,2 MMDH, compte tenu d’un effet prix favorable redevable à la progression des prix des métaux précieux et de base au T1-2022, à l’appréciation de la parité moyenne USD/MAD de 9% sur le S1-2022 et à la consolidation des niveaux de production des différents métaux.

Il s’agit également des contributions positives de Lesieur Cristal qui a gagné 179 millions de dirhams (MDH) au niveau de son bottom-line suite principalement à une appréciation de l’activité commerciale de 52% et à un bond de +3,5x du résultat d’exploitation, et de Taqa Morocco qui s’est apprécié de 36,3% à 605 MDH sous l’effet mécanique de la hausse du chiffre d’affaires.

Retraitée de l’astreinte d’IAM, l’évolution du RNPG des industries se serait établie à près de 21,3% à 9,2 MMDH.

Le RNPG des financières a progressé, quant à lui, de 11% à 7 MMDH, en raison essentiellement de la poursuite de l’allègement du coût du risque (-9% à 5,3 MMDH) dans le sillage de la normalisation progressive de ce poste suite à une année 2020 marquée par un renforcement du provisionnement des Banques lié à la crise sanitaire.

En dépit de cette baisse, le taux du coût du risque s’est établi à 1,1% au S1-2022 contre 1,2% au S1-2021, soit un niveau qui demeure supérieur à celui observé au S1-2019 (0,8%).

S’agissant de la capacité bénéficiaire du secteur Assurances/Courtage, elle s’est appréciée de 13% à 943 MDH grâce notamment à la croissance à deux chiffres (+26%) du RNPG de Wafa Assurance s’expliquant par la bonne tenue de ses indicateurs techniques ainsi que par l’amélioration de 56% de son Résultat non technique.

Par ailleurs, l’analyse du breakdown de l’évolution de la capacité bénéficiaire au S1-2022 fait ressortir une contribution positive provenant principalement à hauteur de 37% de l’amélioration des résultats des minières suite à un effet prix et périmètre favorable et 19% de la baisse du coût du risque pour les financières pour 515 MDH.

La contribution négative provient, quant à elle, à hauteur de 87% de la provision d’IAM sur l’astreinte de l’ANRT, fait savoir BKGR, notant que 51 sociétés, représentant 65% de la capitalisation boursière totale affichent une capacité bénéficiaire en progression au S1-2022, contre 19 compagnies en baisse.

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