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Revue de presse économique hebdomadaire

Casablanca – La situation des échanges extérieurs, le poids budgétaire de la fonction publique, le coût de la couverture contre les catastrophes et la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) sont les principaux sujets qui suscitent l’intérêt de la presse économique hebdomadaire.

Sous le titre “le casse-tête d’un dirham fort ? “, “Finances News Hebdo” jette la lumière sur la situation des échanges extérieurs précisant qu’en moins de 2 mois, les interventions de Bank Al-Maghrib sur le marché de change ont dépassé les 6 milliards de dirhams (MMDH). Pourtant la valeur du dirham reste élevée.

“Un Dirham fort peut avoir des effets négatifs sur les exportations du Maroc en les rendant moins compétitives, mais, pour un pays comme le Maroc, qui reste importateur net et dont la dette extérieure est principalement libellée en Dollar, la perte de compétitivité des exportateurs serait compensée par un plus faible service de la dette en Dollar, exprimé en monnaie nationale”, explique l’hebdomadaire.

La Banque centrale peut choisir de laisser le marché rechercher lui-même une valeur d’équilibre, ou intervenir pour freiner la surchauffe, indique la publication, estimant que le dosage est “subtil” et les enjeux macroéconomiques ainsi que les montants en jeu “sont importants”.

Sur un autre registre, “Finances News Hebdo” s’intéresse au sujet de l’entrepreneuriat “Made in Morocco” soulignant que “le Maroc a été l’un des premiers pays qui a essayé de renforcer sa souveraineté industrielle pour répondre à l’urgence qu’imposait l’épidémie”.

“Plusieurs usines se sont mises à fabriquer des millions de masques afin de répondre d’abord à la demande locale, et puis internationale, avec plus de 18,5 millions d’unités exportées vers 11 pays”, observe l’auteur de l’article.

“D’autres projets innovants ont pu être réalisés, comme la fabrication de concentrateurs à oxygène et de lits de réanimation 100% marocains ainsi que des produits de grande consommation”, ajoute la même source.

De son côté “Challenge” s’attarde sur le poids budgétaire de la fonction publique écrivant qu’au cours des dix dernières années, l’Etat a recruté presque 250.000 fonctionnaires avec un départ à la retraite de presque 200.000 fonctionnaires, soit un accroissement net de presque 25%.

D’après le magazine, la répartition des postes budgétaires au cours des dix dernières années est “assez significative” et exprime surtout “les orientations stratégiques de l’Etat, avec une priorité évidente à la sécurité intérieure et extérieure”.

Sur un autre sujet, “Challenge” qui titre “Multinationales : un premier pas vers la taxation mondiale”, souligne qu’il ne s’agit pas “seulement d’une question d’imposition”.

La comparaison devrait intégrer aussi le monde de détermination des bases d’imposition (assiette fiscale), pour pouvoir contrecarrer efficacement le phénomène de l’évasion fiscale au niveau international, explique l’auteur de l’article.

“Par ailleurs, le concept de +foyer fiscal+ est aussi fondamental et déterminant, en particulier dans la lutte contre les paradis fiscaux où les sièges des multinationales ont souvent un caractère fictif”, estime “Challenge”.

Son confrère “La Vie Éco” s’intéresse, pour sa part, au coût de la couverture contre les catastrophes, précisant que les Marocains ont déboursé plus de 300 millions de dirhams (MDH) en 2021 pour se couvrir contre les coups durs des événements catastrophiques (EVCAT).

Autrement dit, poursuit l’auteur de l’article, ce sont 50 MDH déboursés chaque mois pour la couverture contre les aléas de la nature et les cas de force majeure. Ce montant est en hausse de 13% par rapport à la même période de l’année 2020.

La publication rappelle également que la garantie EVCAT est obligatoire pour tous les contrats concernés par la couverture contre les conséquences d’événements catastrophiques. Elle concerne les contrats souscrits ou renouvelés depuis l’entrée en vigueur de ce régime début janvier 2020.

A ce titre, l’hebdomadaire cite les contrats d’assurance de biens, les contrats d’assurance couvrant la responsabilité civile automobile et les contrats d’assurance responsabilité civile corporelle. La couverture assurantielle est accordée moyennant des franchises et plafonds applicables à chaque bien.

Par ailleurs, “La Vie Éco” consacre un dossier à la RSE qui continue à évoluer sous l’influence de cadres institutionnels favorisant l’émergence de nouvelles régulations et mobilisant différents acteurs.

Selon les experts, les besoins occasionnés par les mutations sociétales incitent les Etats et les organismes internationaux à placer la RSE au cœur de leurs préoccupations, rapporte le journal.

Cette évolution est visible tant au niveau du monde des affaires que des politiques publiques et ce au niveau national, régional et international, poursuit la publication, ajoutant dans ce sens, que plusieurs spécialistes de la question appellent à l’émergence d’un positionnement distinctif de la RSE.

Pour eux, les pays doivent décider si le mouvement actuel de la RSE est une mode sociale de passage, une menace pour l’efficacité économique de l’entreprise, un élément intrinsèque de la responsabilité de l’entreprise ou même un enjeu à long terme de la survie de l’humanité, nuance l’auteur.

Voir aussi:

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