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La BEI ambitionne de soutenir des projets à fort impact socio-économique et environnemental au Maroc (responsable)

Rabat – La Banque Européenne d’Investissement (BEI) ambitionne de soutenir des projets à fort impact socio-économique et environnemental au Maroc, a affirmé le nouveau représentant de cette institution financière dans le Royaume, Adrien de Bassompierre.

“Grâce à BEI Monde, notre nouvelle branche dédiée au financement du développement, la Banque vise à renforcer encore plus ses partenariats locaux, régionaux et internationaux. L’objectif est de soutenir des projets à fort impact socio-économique et environnemental”, a-t-il dit dans une interview à la MAP.

M. De Bassompierre a rappelé, à cet égard, que la BEI a mobilisé près de 10 milliards d’euros depuis le début de son partenariat avec le Maroc, en 1979, accompagnant ainsi les grandes phases de développement du pays, dans les secteurs public et privé et les différents domaines, notamment les infrastructures, la microfinance et l’éducation.

Il a mis en avant le soutien apporté par la BEI à des projets phares réalisés par le Maroc, dont le port Tanger Med, les tramways de Casablanca et Rabat-Salé, les centrales solaires et l’Université Euromed de Fès, ainsi qu’au Plan Maroc Vert, via le Partenariat Vert entre l’UE et le Royaume.

M. De Bassompierre a relevé que l’un des axes principaux de l’activité de la BEI au Maroc est l’appui au secteur privé, le but étant d’accroître et de faciliter l’accès au financement des petites et moyennes entreprises et de soutenir la décarbonation et l’insertion dans les chaînes de valeur régionales.

Évoquant l’évolution du partenariat de l’UE avec les pays du sud de la Méditerranée, le représentant de la BEI au Maroc a indiqué que son institution “est pleinement consciente du rôle clé joué par ses partenaires au sud, en particulier le Royaume du Maroc”.

Il a précisé que “plutôt que de déplacer les priorités de l’UE, la crise migratoire et le conflit russo-ukrainien ont souligné l’importance de soutenir la résilience au sud de la Méditerranée, à travers des investissements publics et privés de qualité”.

Rappelant avoir déjà eu l’opportunité de travailler au Maroc entre 2008 et 2016, le nouveau représentant de la BEI s’est dit profondément marqué, depuis son retour, “par les transformations multiples et la croissance enregistrées dans la capitale du Royaume”.

“J’ai hâte de pouvoir découvrir bientôt les évolutions positives qu’ont également connues d’autres villes et régions du Maroc”, a-t-il indiqué.

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