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La jeunesse marocaine, une opportunité de développement

Rabat – La jeunesse marocaine représente une opportunité de développement pour notre pays, a souligné vendredi à Rabat, le Trésorier générale du Royaume, Noureddine Bensouda, à l’occasion de la quatorzième édition du Colloque international des finances publiques, qui se tient sous le thème “les grands défis des finances publiques du 21ème siècle”.

Parmi les opportunités dont dispose le Maroc est sa jeunesse, très agile et dynamique, qu’il va falloir intégrer en créant des opportunités au niveau du privé ou du public et en stimulant l’entreprenariat, a dit M. Bensouda dans une interview accordée à la MAP en marge de ce colloque organisé à l’initiative du ministère de l’Economie et des Finances (Trésorerie Générale du Royaume – TGR), en partenariat avec l’Association pour la Fondation Internationale de Finances Publiques (FONDAFIP).

Le gouvernement, a-t-il soutenu, a mis en place un programme pour favoriser l’entreprenariat afin de faciliter à ces jeunes de créer leurs propres entreprises, puisque que “ce sont les premiers pas qui sont les plus difficiles”. Par la suite, un entrepreneur peut développer, s’associer et aller de l’avant, grâce à la rigueur et à la bonne gestion.

Dans un autre sillage, le Trésorier Général du Royaume a noté que le Maroc fait face à des défis par rapport à ces relations internationales, au regard notamment de sa position géographique.

En outre, le Royaume se dote d’une volonté et d’une ambition d’améliorer ses exportations et d’industrialiser le pays, ce qui nécessite un investissement en infrastructure pour faciliter le dynamisme du secteur privé, a-t-il ajouté. Il s’agit également de l’amélioration du capital humain en terme de recherche scientifique et d’innovation en vue d’être compétitif à l’échelle internationale.

“Aujourd’hui la vision est plus claire. Le grand défi est d’apporter les financements nécessaires à la mise en œuvre des politique publiques, tout en étant conscient de l’importance de la solidarité et de la la contribution des uns et des autres en fonction des capacités”, a estimé M. Bensouda.

Interrogé sur le choix des défis des finances publiques, en tant que thème retenu pour la 14éme édition de ce colloque, il a expliqué qu’il s’agit d’un sujet d’actualité, choisi en coordination avec la FONDAFIP.

C’est une occasion de réfléchir sur les choix budgétaires, c’est-à-dire les secteurs d’activité qui sont prioritaires, notamment l’éducation, la santé et la protection sociale comme définis dans le rapport de la commission sur le nouveau modèle du développement (CSMD) et le projet de loi de finance au titre de l’exercice 2022 (PLF-2022), a fait valoir M. Bensouda, rappelant que le choix de ces secteurs s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des Hautes Instructions de SM le Roi Mohammed VI concernant la valorisation du capital humain.

“Nous ne pouvons plus concevoir ni un développement ni une croissance économique sans prendre en considération le capital humain. S’occuper de l’être humain, qui constitue en principe un facteur de production, permettrait de mobiliser les ressources pour répondre à à la demande sociale, d’améliorer la productivité et d’augmenter la croissance”, a-t-il conclu.

Au menu dudit colloque figurent trois panels qui s’articulent autour de plusieurs axes. Le premier axe concerne les stratégies et les modalités de financement des questions se rapportant à la fragilité sociale, notamment la vieillesse, la retraite et les personnes en situation de handicap, alors que le deuxième aborde le rôle des pouvoirs publics face aux défis économiques, aux impératifs de la croissance, à la transition démographique et aux problématiques liées aux inégalités territoriales.

S’agissant du troisième axe, il traite des politiques publiques stratégiques en relation avec la programmation budgétaire, les enjeux de la dette, la transition numérique, ainsi que l’évaluation des politiques publiques.

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Youness AKRIM