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Le CMC publie un spécial sur l’Etat social

Casablanca – Le Centre Marocain de Conjoncture (CMC) consacre, le numéro 45 d’Info-CMC, à un spécial sur “L’Etat social: la voie du progrès” pour traiter le budget 2023, dont les principales dispositions visent à relancer l’investissement productif et à consolider le rôle de l’Etat social au Maroc.

La publication s’articule autour de plusieurs axes, notamment “Le budget 2022 sous tension”, dans lequel le CMC fait état d’un contexte économique atypique et dépressif qui a poussé le gouvernement à “mettre sous tension” les finances publiques afin de donner un coup de pouce aux activités les plus impactées par la crise et endiguer les effets de la flambée des prix sur le niveau de vie des ménages les plus modestes.

Dans le détail, l’exécutif a décaissé, outre les soutiens de la caisse de compensation, 10 milliards de dirhams (MMDH) pour atténuer les dégâts causés par le manque de pluie sur le secteur agricole, 2 MMDH pour permettre un redémarrage en douceur des activités touristiques et 1 MMDH pour soutenir le secteur des transports, rappelle la même source.

Les axes de ce numéro portent également sur les “Largesses budgétaires”, un système que “seuls les États modernes sont arrivés à le parfaire et à l’adopter comme composante essentielle de leur modèle sociétal”, et qui va permettre au Maroc de prendre le train en marche afin d’accélérer le rythme de généralisation à terme de la protection sociale.

La publication enchaîne avec un axe intitulé “La protection sociale : facteur déterminant”, qui met en avant la réforme du système de protection sociale, basée sur la solidarité intergénérationnelle, spatiale et entre secteurs économiques et visant à réorganiser et améliorer le fonctionnement des systèmes et instruments de protection sociale existants en vue d’une plus grande efficacité via la création de nouvelles composantes susceptibles d’élargir la couverture.

L’axe “Un budget annuel de 51 milliards de DHS” aborde, quant à lui, la question de la construction de l’État social qui devrait nécessiter annuellement des ressources financières s’élevant à 51 MMDH. L’État social s’étend au-delà de la couverture des risques pour assurer un bien-être social à travers la protection sociale d’une part et d’autre part par le truchement des régulations du marché du travail, du développement des services publics et de l’orientation des politiques macroéconomiques pour soutenir l’activité et promouvoir l’emploi.

S’agissant du soutien des activités et du relèvement des investissements, le volet intitulé “La barre placée très haut” de ce numéro, a rappelé le Discours Royal prononcé à l’occasion de l’ouverture de la session d’automne du parlement appelant à un “engagement général de tous les partenaires (pouvoirs publics, secteur privé et institutions bancaires) pour la mobilisation de 550 MMDH d’investissements et la création 500 mille emplois, durant le quinquennat 2022-2026”.

S’agissant de l’axe “Laisser filer le déficit budgétaire”, il souligne qu’en dépit de ces efforts, la politique budgétaire reflétée par la loi de finances 2023, le projet s’inscrit dans le tracé traditionnel des règles de prudence budgétaire plutôt que sur une véritable relance économique.

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