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L’Association Ribat Al-Fath pour le développement durable a organisé, mardi à Rabat, une rencontre sous le thème “Lectures croisées de la Loi de finances de l’année 2023”.
L’organisation de cette rencontre s’inscrit dans le cadre du débat public autour de la Loi de finances et son incidence sur les plans économique et social.
A cette occasion, Mehdi Zenati, membre de l’association Ribat al-Fath pour le développement durable, a souligné, dans une déclaration à “M24”, la chaîne d’information en continu de la MAP, qu’au regard de l’importance de cette question, le débat est orienté vers l’impact économique et social de cette Loi, en mettant l’accent sur les conditions de vie quotidienne du citoyen marocain tout au long de l’année, mais aussi sur les aspects fiscaux, économiques et sociaux.
Pour sa part, Afifa Hakam, enseignant-chercheur en sciences économiques, a expliqué que parmi les problèmes qui apparaissent difficiles pour l’application de la Loi de finances figure la situation socio-économique que connaît le Maroc en matière d’inflation, qui a atteint 8,3 %.
Elle a indiqué que tous ces facteurs pointent vers la même tendance vécue au cours des années précédentes à la lumière des défis mondiaux et de la crise liée à la Covid-19, en plus de la hausse des prix qui peut affecter la réalisation des objectifs fixés par la Loi de finances pour l’année 2023.
D’autres interventions se sont penchées sur le produit intérieur brut, qui oscille entre 60% et 70%.
Said Tounsi, enseignant-chercheur à l’Université Mohammed V de Rabat, a présenté une évaluation de la Loi de finances, en décortiquant ses plus importantes nouveautés et en avançant bon nombre d’hypothèses et leur niveau d’adéquation et de compatibilité avec la réalité.
Il s’est arrêté sur les finances publiques, notamment la situation macroéconomique, ainsi que sur d’autres aspects économiques inscrits dans la Loi de finances 2023 et les nouvelles exigences fiscales pour les petites et moyennes entreprises.