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Les Assemblées annuelles de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) et leur impact sur le tourisme, l’avant projet de loi sur la protection du consommateur et la réforme fiscale figurent parmi les sujets abordés par la presse économique hebdomadaire.
Ainsi, “Finances News Hebdo” écrit que les Assemblées annuelles de la BM et du FMI, qui devraient réunir entre 15.000 et 20.000 participants et visiteurs en octobre prochain à Marrakech, auraient un impact économique positif sur les hôtels, les restaurants, les sites, les propriétaires d’entreprises locales et les personnes travaillant dans les industries de services, mais aussi sur le gouvernement par le biais des taxes connexes.
L’impact des assemblées annuels 2023 sur le seul secteur du tourisme devrait se chiffrer en dizaines de millions de dirhams, estime l’auteur de l’article, ajoutant que plusieurs départements ministériels sont impliqués dans l’organisation de cet événement planétaire, à travers quatre comités (comité de gouvernance placés sous la responsabilité du chef du gouvernement, un comité scientifique dirigé par le Wali de Bank Al-Maghrib, comité interministériel piloté par la ministre de l’Économie et des Finances et comité régional coiffé par le Wali de la région Marrakech-Safi).
Sur un autre registre, “Finances News Hebdo” jette la lumière sur l’immobilier coté, soulignant que malgré les nombreux déséquilibres auxquels ils font face, les acteurs de ce type d’immobilier tentent de rétablir leur situation financière et de sortir la tête de l’eau après plusieurs années sombres.
L’hebdomadaire explique que dans un contexte marqué par les tensions inflationnistes, une demande léthargique et le retard d’application de la nouvelle réglementation relative à l’immobilier social, les promoteurs ajustent leurs stratégies et définissent de nouveaux plans de développement axés sur de nouvelles priorités.
D’après la publication, que ce soit par appétit spéculatif ou par conviction, les dossiers du secteur immobilier sont recherchés sur le marché boursier depuis le début d’année avec l’indice sectoriel qui affiche une performance d’environ 50% en YTD, se hissant en tête des variations des 23 secteurs listés à la Bourse.
Pour sa part, “Challenge” consacre son dossier de la semaine à la protection des consommateurs, notant que l’avant projet de loi n°13-23 vise à moderniser les dispositions de l’actuelle loi n° 31-08 et répondre aux mutations que connaissent les habitudes de consommation des Marocains.
Cet avant projet de loi fait l’objet d’une consultation publique permettant d’émettre, jusqu’au 30 juin 2023, sur le site du Secrétariat général du gouvernement, des commentaires et propositions afin de contribuer à son ajustement final, rappelle l’article.
Dans un tout autre registre, l’hebdomadaire s’intéresse à la réforme fiscale qui a été réellement amorcée par la loi Loi de finances (LF) de l’année 2023.
Toutefois, l’auteur de l’article estime que la LF-2023 a acté le début de la réforme fiscale mais quasi-exclusivement au profit du capital, notant que ce n’est pas le cas pour la fiscalité du travail, de la consommation et encore mois de la fiscalité locale.
Par ailleurs, “La Vie Eco” aborde le sujet du marché de l’automobile, soulignant qu’à l’heure où les véhicules d’occasion ont la cote, le marché de la voiture neuve est resté à la baisse durant le premier quadrimestre de l’année.
Entre insuffisance des stocks et inflation des prix, la clientèle cherche plus que jamais à mûrir son choix et optimiser son achat, ne jurant le plus souvent que par le double leurre prix promotionnel et crédit gratuit, fait remarquer le journal.
Sur un autre sujet, “La Vie Eco” analyse le marché de l’optique, notant qu’il s’agit d’un métier qui semble bien se porter, mais en réalité il souffre de plusieurs fragilités.
Les opticiens se plaignent notamment de la prolifération de l’informel et d’une anarchie qui s’enracine de plus en plus, d’après l’hebdomadaire qui précise que le Maroc compte 800 non-diplômés parmi les 4.000 opticiens.