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L’Industrie pharmaceutique au Maroc, l’importance de la classe moyenne et son rôle moteur dans la société, la réforme fiscale et le marché automobile des voitures neuves sont, entre autres, les principaux sujets traités par la presse économique hebdomadaire.
Ainsi, sous le titre “Industrie pharmaceutique et biotechnologie: le Maroc désormais dans la cour des grands”, “La Vie Eco” écrit que le secteur franchit un pas décisif dans son évolution, ajoutant que le lundi 5 juillet est une date à marquer d’une pierre blanche. Plusieurs conventions ont été signées, ce jour-là, devant SM le Roi Mohammed VI au Palais royal de Fès.
Selon plusieurs observateurs, rapporte l’hebdomadaire, le projet est une concrétisation on ne peut plus claire de la grande ambition que nourrit le Souverain pour faire du Royaume un hub continental de production et de distribution de vaccins.
La Vision Royale en la matière devra assurer une autonomie sanitaire du Maroc et créer les conditions nécessaires pour tirer vers le haut les capacités de l’Afrique en matière de production de vaccins et thérapies critiques, souligne le journal.
Sur un autre volet, “La Vie Eco” écrit que les finances publiques se portent mieux. Effet de base oblige, couplé à une reprise économique qui se dessine, explique la publication.
A fin mai, 2021, les recettes de l’Etat se sont améliorées de 8% à 93 milliards de dirhams par rapport à la même période de l’année précédente exception faite des recettes IS qui ont diminué d’environ 9,5 %, une baisse tout de même prévisible dans le sens où l’IS payé est assis sur les bénéfices réalisés en 2020, une année blanche pour la majorité écrasante des secteurs, ajoute l’hebdomadaire.
De son côté, “Finances News Hebdo” fait un focus sur l’importance de la classe moyenne, relevant que celle-ci est l’épine dorsale de tout tissu économique, favorisant la consommation qui, à son tour, stimule la croissance, et représente également un réel levier de financement et d’investissement grâce à sa forte capacité à épargner.
À l’aune de la crise actuelle, plusieurs experts et économistes estiment qu’il est indispensable de renforcer davantage cette catégorie socioéconomique, souligne l’auteur de l’article, rappelant, à cet effet, les recommandations livrées récemment par le Conseil économique, social et environnemental (CESE) allant dans la perspective de rendre la classe moyenne plus résiliente et lui permettre de s’élargir encore plus afin que l’économie nationale puisse en profiter et prospérer.
Sur un autre registre, l’hebdomadaire braque les projecteurs sur l’activité de la location de voitures, notant que celle-ci est parmi les secteurs les plus affectés par la crise sanitaire.
Fortement dépendante du tourisme, cette branche était quasiment à l’arrêt, surtout dans les destinations phares du pays à l’image de Marrakech, Agadir, Tanger, Fès et Meknès, écrit le magazine, précisant que, sous l’effet de l’endettement et de la perte de recettes, de nombreux opérateurs ont déclaré faillite et que ceux qui avaient une assise financière plus solide ont été contraints de réduire leur flotte pour pouvoir couvrir les charges, dans l’attente de jours meilleurs.
“Challenge” met, pour sa part, l’accent sur la réforme fiscale, en tant que chantier stratégique et fédérateur, soulignant que celle-ci est nécessairement et fortement articulée à l’ensemble des politiques publiques, et sa réussite ou son échec impactera inévitablement l’ensemble desdites politiques étatiques ou territoriales.
Il écrit que le rapport du nouveau modèle de développement (NMD) perçoit le projet de loi cadre (PLC) de la réforme fiscale comme une première déclinaison, en termes d’orientations stratégiques dans un domaine clé des politiques publiques.
Le PLC portant réforme fiscale, poursuit l’hebdomadaire, explicite en des termes clairs les engagements de l’État, notamment mettre en place une politique fiscale juste, équitable, cohérente, efficace et transparente.
Le magazine revient également sur la progression de 16,4% du marché automobile des voitures neuves dans le Royaume au titre du premier semestre 2021, comparativement à 2019.
Selon la dernière livrée statistique de l’Association des importateurs de véhicules automobiles au Maroc (AIVAM), 94.025 véhicules ont été vendus depuis le début de l’année jusqu’à fin juin, relève la revue. “Un bilan plus que satisfait malgré le contexte ambiant lié notamment aux incertitudes sur l’évolution de la pandémie, mais aussi à la crise persistante et consécutive à la pénurie des semi-conducteurs qui affecte les constructeurs automobiles mondiaux”, estime l’auteur de l’article.