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L’amélioration du climat des affaires nécessite de soutenir l’investissement

Dakhla, L’amélioration des différentes composantes du climat des affaires nécessite de soutenir l’investissement et de renforcer la compétitivité des entreprises à même d’accompagner les transformations économiques et financières, a affirmé, mardi à Dakhla, le ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour.

Intervenant à l’ouverture du Congrès international de l’investissement et des enjeux du développement, qui se tient à Dakhla jusqu’au 10 mars 2022 sous le thème “Une vision internationale et un leadership marocain”, M. Mezzour a indiqué que le Royaume a mené plusieurs réformes profondes dans le domaine de la justice et a mis en place une série de mesures en vue d’une réhabilitation structurelle du tissu économique, de promouvoir l’investissement et d’améliorer la compétitivité de l’économie nationale et du climat des affaires.

Dans ce sens, le Maroc a déployé des efforts colossaux pour assurer un climat favorable à l’investissement étranger et ce, via les réformes institutionnelles, réglementaires et économiques, a-t-il poursuivi.

Et de noter que le Royaume dispose désormais d’un réseau fort de conventions relatives à la promotion et la protection de l’investissement, en plus d’accords de libre-échange conclus avec les partenaires, lesquels accords ont fait du Maroc le 2ème pays africain et arabe dans le cadre des conventions signées.

M. Mezzour a également fait remarquer que le gouvernement a contribué à l’exécution d’un nombre de grandes réformes pour améliorer le climat des affaires, faciliter la vie aux entreprises et soutenir l’investissement, relevant que les efforts consentis ont permis d’aboutir à des résultats réels et concrets au profit des entreprises marocaines et de l’économie nationale, en particulier dans le domaine de l’investissement, des investissements directs étrangers (IDE) et de la création des entreprises.

Ces réformes ont aussi permis de renforcer la résilience du Royaume face aux répercussions de la crise sanitaire liée à la pandémie du nouveau coronavirus (covid-19), a-t-il ajouté.

A cet effet, le ministre a souligné que la dynamique économique que connaît le Maroc est liée à la volonté royale de promouvoir le développement humain, de lutter contre la pauvreté et l’exclusion, notamment à travers des politiques industrielles et sociales, des programmes de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH), du modèle de développement des provinces du Sud, des programmes de développement des zones rurales et montagneuses, ainsi que du nouveau modèle de développement (NMD).

Parallèlement, M. Mezzour a indiqué que l’investissement au Maroc occupe une place de choix, relevant que SM le Roi Mohammed VI ne cesse de souligner la nécessité de mettre en place d’une stratégie de l’amélioration du climat des affaires pour garantir un environnement favorable à l’investissement et d’adopter un système juridique moderne et intégré qui fait de l’entreprise un levier fondamental du développement socioéconomique.

A cet égard, a-t-il soutenu, le Souverain a donné ses Hautes Instructions pour accélérer la mise en œuvre de la nouvelle charte de l’investissement, réformer les centres régionaux de l’investissement (CRI) et leur accorder les attributions nécessaires afin de jouer leur rôle.

Par ailleurs, M. Mezzour a noté que la tenue de ce congrès à Dakhla permet de rendre hommage à cette ville moderne qui a connu durant les dernières années une véritable percée en matière de développement, avec notamment la réalisation de plusieurs infrastructures de base et de constructions à caractère touristique.

Ces réalisations reflètent la vision ambitieuse et la forte volonté des responsables et acteurs locaux, de hisser cette région du Sahara marocain au rang des meilleures destinations touristiques à l’échelle internationale et d’en faire un pôle compétitif à même de séduire les investisseurs.

Organisé à l’initiative de l’Institut international de l’arbitrage et des études juridiques et la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales Ain Chock de Casablanca, en coopération avec le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, le Conseil de l’unité économique arabe, l’Union des avocats arabes et la région Dakhla-Oued Eddahab, ce congrès, auquel prenait part un parterre d’enseignants universitaires, de responsables judiciaires et d’acteurs économiques marocains et étrangers, se penchera sur l’investissement et les enjeux du développement dans le sillage des multiples défis mondiaux.

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