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Revue de la presse économique hebdomadaire

La résilience de l’activité économique au Maroc, l’industrie pharmaceutique, l’évolution du secteur financier, le bilan des activités des Centres régionaux d’investissement (CRI) et le marché de la ferraille sont, entre autres, les principaux sujets traités par la presse économique hebdomadaire.

Ainsi, “La Vie Eco” rapporte que dans ce contexte pandémique, le Maroc fait preuve d’une résilience remarquable dans plusieurs secteurs d’activité économique, dont le textile, l’agroalimentaire, l’aéronautique et l’automobile.

C’est le constat commun observé par plusieurs institutions et médias étrangers, dont l’Institut Amadeus qui dans son dernier rapport, considère que le Maroc est un pays performant et régulier, notamment en matière d’attractivité et de stabilité, tant du système bancaire que du cadre macro-économique, précise l’hebdomadaire.

Les fondamentaux macro-économiques ont fait preuve de résilience, avec un taux d’inflation contrôlé, relève l’auteur de l’article. D’ailleurs, selon Bank Al-Maghrib, l’inflation est restée à un niveau faible en 2020, se situant à 0,7% en moyenne, ajoute-t-il.

Sur un autre sujet, “La Vie Eco” jette la lumière sur le secteur pharmaceutique, notant que ce mois de Ramadan s’est avéré exceptionnellement difficile pour les officines.

“Si habituellement celles-ci enregistrent à la même période une baisse de 30%, cette année leur activité a diminué de 40 à 50%”, fait savoir l’hebdomadaire, notant que cette baisse est aggravée, selon les pharmaciens, par l’état de confinement qui limite les déplacements et induit des pertes de revenus pour les patients, lesquels consultent de moins en moins et peut être plus du tout.

Les officines ne sont pas autorisés, contrairement aux années précédentes à ouvrir pour une durée de deux heures après le Ftour et que la demande durant ce mois, porte essentiellement sur les traitements gastriques et les traitements habituels des maladies chroniques, comme le diabète ou encore l’hyper tension artérielle, indique le journal.

Sous le titre “Le secteur financier résiste au choc covidien”, “Challenge” écrit, quant à lui, que c’est en grande partie grâce à la garantie de “l’Etat-Pompier” que le secteur financier a pu faire preuve de plus d’engagement et de résilience.

Ainsi, Crédits Oxygène et crédits Relance ont permis d’atténuer ce choc, soulève la publication, relevant qu’Attijariwafa Bank (AWB) et la BCP, à elles seules, ont assuré la moitié des crédits accordés.

“En 2020, AWB accordé 5,7 milliards de dirhams (MMDH) de crédits Oxygène, à presque 18 600 bénéficiaires et 10,7 MMDH de prêts Relance, à presque 12 400 bénéficiaires”, fait savoir la publication, précisant que plus de 113.000 clients ont pu bénéficier d’un report des échéances de remboursement des crédits (hors filiales).

Sur un autre sujet, “Challenge” s’intéresse au bilan des activités des CRI qui vient d’être dressé par le gouvernement et qui malgré la crise sanitaire, dégage des premiers résultats encourageants.

“C’est une innovation qualitative dans le mode de gouvernance qui mérite d’être citée. 20.466 nouvelles entreprises ont été créées par le biais des CRI, 18.111 entreprises (PME et TPE) ont pu bénéficier d’un accompagnement et d’un soutien, et 4.000 investisseurs ont été assistés dans les phases d’élaboration de leurs projets et le dépôt des dossiers”, fait savoir la publication.

Dans sa rubrique Économie, “Finance News Hebdo” affirme que le Maroc retrouve petit à petit ses équilibres macroéconomiques en attendant les effets du plan de relance.

Heureusement pour l’économie marocaine, l’allégement du déficit de la balance commerciale du fait de la fermeture des économies pendant le confinement, l’absence d’inflation et l’ouverture des vannes du crédit sont tous des éléments qui ont permis de contrer les effets violents et massifs de la pandémie sur la croissance et l’emploi, estime l’auteur de l’article.

Cependant, le pacte de relance reste à concrétiser, juge-t-il, faisant remarquer que désormais, les regards sont tournés vers le plan de relance qui peine à se concrétiser sur plusieurs aspects. “Si le gouvernement a fait vite pour faciliter la mise en place du Le Fonds Mohammed VI pour l’investissement, force est de constater que ce mécanisme n’est toujours pas effectif”.

Sur les 120 milliards de dirhams (MMDH) du plan, c’est la partie monétaire qui est active, avec notamment les crédits relance, souligne le journal, ajoutant que bientôt, les entreprises auront besoin de soutien financier durable avec des injections en capital, notamment dans le tourisme et les petites et moyennes entreprises (PME).

Par ailleurs, l’hebdomadaire revient sur le marché de la ferraille, indiquant que depuis quelques années, ce marché (Acier, cuivre, laiton, aluminium, zinc..) connaît un essor remarquable. “Les produits récupérés sont considérés comme une matière première à bon marché permettant de réduire les coûts de production”.

Cependant, révèle la publication, l’amont de l’activité est fortement dominé par l’informel et même au niveau de l’aval, des unités non organisées y opèrent, créant un effet pervers sur les entreprises structurées.

Dans ce cadre, les professionnels, regroupés autour de la Fédération des industries métallurgiques, mécaniques et électromécaniques (FIMME) sont montés au créneau pour dénoncer la concurrence déloyale de ces unités qui, pour la plupart, ne respectent aucune réglementation en vigueur tant au niveau fiscal, de la législation du travail que de l’environnement.

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