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Conférence sur ”les nouvelles opportunités économique d’El Jadida”

El Jadida- “Les nouvelles opportunités économique d’El Jadida” est le thème d’une conférence organisée, jeudi, par la Fondation Attijariwafa bank a Mazagan Beach Résorts (E Jadida) dans le cadre de son cycle de conférences “Echanger pour mieux comprendre”.

L’objectif de cette rencontre est de faire connaitre, ou de rappeler, au citoyen et en particulier aux jeunes les gisements de croissance que leur offre la proviince d’El Jadida et promouvoir un débat constructif sur des problématiques économiques, sociales, sociétales, et culturelles, a indiqué Omar Bonjou, Directeur Général du Groupe AttijariWafa Bank.

À travers son cycle de conférences ”Échanger pour mieux comprendre”, explique t-il, , le pôle offre une plateforme ouverte aux opérateurs, acteurs de la société civile, étudiants et enseignants universitaires, afin de favoriser l’échange avec les experts marocains et étrangers. Le Groupe reste engager en faveur de l’encouragement de l’esprit d’entreprenariat et l’accompagnement des jeunes promoteurs, a t-il fait savoir.

Intervenant à cette occasion, Abdella Chater, directeur du CRI Casablanca-Settat, a présenté les opportunités qu’offre la région et son climat prometteur des affaires. Sur le plan infrastructure, précise t-il, la moyenne de la part de la province d’El Jadida en termes de routes nationale, régionale et provinciale, est autour de 20 à 25% sur l’ensemble du réseau routier marocain.

Les deux ports, qui constituent la grande fierté de la région Casablanca-Settat, totalisent à eux seuls presque 72 % des échanges du Maroc à l’international, a-t-il ajouté.

Sur le plan offres en termes d’activités industrielles, la province d’El Jadida a la chance de disposer de la plus grande zone industrielle du Maroc, qui totalise 500 hectares dont les deux tranches sont déjà en commercialisation, alors que la 3ème tranche est en cours d’étude pour pouvoir arrêter un plan de lotissement.

Il s’agit, a-t-il dit, du parc industriel qui coupe avec la notion classique des zones industrielles, c’est à dire tout ce qui est utilités, services à valeur ajoutée et service offert aux entreprises.

S’agissant du volet dynamique des investissements, rappelle le directeur du CRI, les projets ayant transité par la province d’El Jadida (2016-2017) sont d’une valeur de 44 Milliards de dirhams d’investissement et 6000 emplois à créer. Quant à la création d’entreprises, enchaîne t-il, elle affiche ”une montée fulgurante” entre 2015 et 2018 au niveau de la capitale des Doukkala, grâce notamment à l’instauration du guichet unique.

Pour le secteur de la pêche, a t-il ajouté, les algues marines qui présentent 50% des captures focalisent l’attention, mais elles sont toujours à l’état brute et il y a de forts potentiels pour pouvoir revaloriser cette richesse halieutique en cas de sa transformation, pour pouvoir générer de la valeur ajoutée qui va profiter prioritairement à la province d’El Jadida et à la région.

Pour sa part, Karim Khamlich, directeur général de la société d’aménagement du Pôle Urbain Mazagan (PUMA), a expliqué les caractéristiques de “ce trait d’union” situé entre Azemmour et El Jadida. Le Pôle Urbain de Mazagan, a -il précisé, intègre une dimension écologique et environnementale très forte qui se manifeste notamment par une large présence d’espaces verts et de différents types de plantations.

Mobilisant un budget de 5 milliards de Dirhams (consacré à l’aménagement), le Pôle Urbain du Mazagan s’étend sur une superficie de 1.300 hectares, a t-il noté. Il comprend 200 hectares de voiries principales, 300 hectares d’espaces verts et 600 hectares accueillant les différentes composantes du projet que sont : la zone résidentielle, le pôle académique, l’espace de recherche et d’innovation, les équipements touristiques, culturels et sportifs ainsi que les zones d’activités tertiaires, conclut M.Khamlich.

De son côté, Mohamed Daoud, vice doyen de la faculté des lettres de l’université Chouaib Doukkali, est revenu sur le côté artistique, capital humain, patrimoine et valorisation, mettant en exergue les solutions à apporter et surtout le côté articulation-coordination des entités, pour arriver à des résultats probants.

Quant à Abdelhak Doubi, de l’instance nationale d’évaluation, il a salué les efforts fournis par certains organismes comme l’OCP dans les régions où il est implanté, et qui consistent à mettre l’expertise de ses agents au service de la communauté, ce qui constitue une innovation sociale, a t-il affirmé, invitant par la même occasion d’autres entreprises à faire autant, pour développer ce genre d’initiatives et encourager la culture du bénévolat.

Cette rencontre a été marquée notamment par les témoignages de deux startups marocains invités à cette conférence-débat, qui se sont surpassés, surmontant tous les obstacles pour relever le défi et monter leurs entreprises.

Partageant leurs parcours passionnants avec l’auditoire, ces jeunes ont démontré que grâce à la persévérance et une forte volonté d’aller jusqu’au bout de leur rêve, leurs efforts sont finalement récompensés.

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